Covid-19: La Polynésie française n'est désormais plus accessible aux touristes
CORONAVIRUS - Les voyages touristiques à destination de la Polynésie française seront suspendus à partir de mercredi 3 février en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé dimanche 31 janvier dans la soirée (lundi matin à Paris) sur deux...
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CORONAVIRUS - Les voyages touristiques à destination de la Polynésie française seront suspendus à partir de mercredi 3 février en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé dimanche 31 janvier dans la soirée (lundi matin à Paris) sur deux télévisions locales le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu.
Cette décision devrait porter un nouveau coup dur à l’économie polynésienne dont le tourisme, en grande difficulté, est le premier secteur d’activité.
Le tourisme figurait jusqu’à présent parmi les motifs impérieux qui permettaient de se rendre en Polynésie, afin de préserver son économie. Mais seuls désormais seront acceptés les motifs d’ordre familial, sanitaire ou professionnel, accompagnés de justificatifs.
L’épidémie de Covid-19 reflue pourtant en Polynésie. Après un pic en novembre, où la collectivité a connu l’un des taux d’incidence les plus élevés au monde, ce taux s’est réduit à 74 pour 100.000 habitants et la collectivité ne compte plus que dix personnes en réanimation.
Dans son allocution, Sébastien Lecornu a reconnu que la situation épidémique s’améliorait en Polynésie. Mais il a aussi souligné une circulation toujours active avec 300 cas détectés par semaine, une hausse des contagions dans l’archipel des îles Sous-le-Vent et l’arrivée possible des variants.
Il a aussi estimé que “si les variants devaient circuler activement en France, dans l’Hexagone et dans quelques territoires ultramarins en même temps, nous ne pourrions peut-être pas soutenir la Polynésie française comme nous l’avons fait auparavant”.
200.000 touristes de moins en 2020
Les mesures déjà en vigueur dans cette collectivité d’outre-mer autonome ont permis de limiter la réintroduction du virus, avec un test trois jours avant l’embarquement et un auto-test quatre jours après l’arrivée, pour tout voyageur venant en Polynésie.
La Polynésie était déjà coupée des pays les plus proches. À l’ouest, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont fermé leurs frontières depuis le début de l’épidémie. À l’est, les difficultés de la compagnie aérienne Lan n’ont pas permis de maintenir la ligne vers l’Île de Pâques et le Chili.
Avant la crise, la France et les États-Unis étaient les deux principaux pays pourvoyeurs de touristes en Polynésie française, qui a accueilli près de 300.000 visiteurs en 2019, contre moins de 75.000 en 2020.
Le ministre des Outre-mer a précisé que les aides déjà accordées seraient maintenues, et “renforcées pour les secteurs les plus en difficultés”. Le PDG de la compagnie Air Tahiti Nui, Michel Monvoisin, a souhaité sur la chaîne TNTV que ces aides soient “plus marquées” et a déclaré que “2021 sera probablement une année pire que 2020” pour le secteur aérien.
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