Covid-19: la surmortalité en 2020 atteint 9% par rapport à 2019
COVID - La France a enregistré en 2020, année marquée par l’épidémie de Covid-19, quelque 53.900 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%, toutes causes confondues, selon un bilan provisoire rendu public ce vendredi 15 janvier...
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COVID - La France a enregistré en 2020, année marquée par l’épidémie de Covid-19, quelque 53.900 décès de plus qu’en 2019, soit une surmortalité de 9%, toutes causes confondues, selon un bilan provisoire rendu public ce vendredi 15 janvier par l’Insee.
Au total, “667.400 décès toutes causes confondues sont enregistrés en 2020 en France, soit 9% de plus qu’en 2018 ou 2019”, précise l’institut statistique.
Le nombre de personnes mortes du nouveau coronavirus est cependant encore plus élevé, notamment car janvier et février 2020, avant le début de la pandémie, avaient été marqués par une mortalité moindre qu’à la même période de 2019 - du fait notamment d’une grippe saisonnière moins virulente que les années précédentes. Sur les deux premiers mois de l’année, on a ainsi compté 7500 décès de moins qu’au début 2019.
L’“effet protecteur” du confinement
En revanche, pendant la “première vague” du Covid, du 1er mars au 30 avril, l’excédent de mortalité a atteint 27.300 décès (+27% par rapport à 2019). Et même 33.000 morts (+16%) pendant la “deuxième vague” (du 1er septembre au 31 décembre), soit au total, sur les deux “vagues”, plus de 60.000 morts de plus qu’en 2019.
L’Insee laisse entendre par ailleurs que le bilan réel de l’épidémie pendant les deux vagues épidémiques pourrait être encore plus élevé, puisque le confinement a pu avoir un “effet protecteur” en réduisant certaines causes de décès, par exemple les accidents de la circulation.
Sur l’ensemble de 2020, les régions métropolitaines affichant les excédents de mortalité les plus importants par rapport à 2019 sont l’Ile-de-France (+18%) et le Grand-Est (+13%) - particulièrement frappés pendant la première vague -, ainsi que Auvergne-Rhône-Alpes (+14%) et Bourgogne-Franche-Comté (+11%), qui elles avaient été surtout frappées à l’automne.
De manière logique, la surmortalité concerne principalement les personnes âgées de plus de 65 ans (+10%) et, de manière négligeable, les tranches d’âge plus jeunes.
Dans un communiqué de presse, l’Insee précise que les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu et non au lieu de résidence. Leur nombre reste toutefois encore provisoire et sera révisé à la hausse dans les prochaines semaines.
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