Covid-19: "La tendance n'est plus bonne", alerte le gouvernement
POLITIQUE - Nice et avec elle le département des Alpes-Maritimes se préparent à de nouvelles mesures susceptibles d’enrayer la flambée locale de l’épidémie de covid-19. Au niveau national, la perspective d’un assouplissement des règles sanitaires...
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POLITIQUE - Nice et avec elle le département des Alpes-Maritimes se préparent à de nouvelles mesures susceptibles d’enrayer la flambée locale de l’épidémie de covid-19. Au niveau national, la perspective d’un assouplissement des règles sanitaires s’éloigne.
Emmanuel Macron expliquait vendredi 19 février à des parlementaires de la majorité qu’il se donnait “8 à 10 jours pour voir si on resserre ou on relâche les contraintes”, selon plusieurs participants à l’AFP. Mais la tendance donnée par le gouvernement depuis n’incite pas à l’optimisme.
Ce dimanche Gabriel Attal a repris les mots de son collègue Olivier Véran, selon lequel la tendance au niveau national “n’est pas bonne.” La tendance sur les trois derniers jours n’est pas bonne, elle n’est plus bonne”, déplorait le ministre de la Santé la veille, en visite à Nice, où le taux d’incidence dépasse 700 cas positifs pour 100.000 habitants, soit plus de trois fois la moyenne nationale (190).
“Tendance extrêmement fragile”
Au niveau national, la tendance est “extrêmement fragile”, a confirmé Gabriel Attal au Grand Jury RTL - LCI - Le Figaro. “Ce qu’on observe depuis maintenant deux, trois jours, c’est que ça remonte un peu. Évidemment ça doit nous appeler à nous mobiliser, à continuer à respecter les règles sanitaires pour faire en sorte de maintenir le niveau de contamination le plus bas possible.”
“On prend toujours nos décisions de manière consolidée en regardant la moyenne du nombre de cas sur sept jours, ce qui permet de ne pas subir les à-coups. On analyse la situation jour après jour”, a encore expliqué le porte-parole du gouvernement, ajoutant: “aujourd’hui, la tendance n’est malheureusement pas à desserrer les restrictions et la contrainte.”
Bientôt le variant B.1.1.7 dit "anglais" sera devenu très français, il circule déjà plus qu'outre-manche dans certaines régions françaises et c'est lui qui donnera le "tempo". Pour contenir sa diffusion nous devrons faire plus (sans trop attendre...).
— Rémi Salomon (@RemiSalomon) February 21, 2021
Dans les Alpes-Maritimes, où la situation est encore plus périlleuse, la préfecture a transmis, après concertation avec les élus locaux, des propositions susceptibles de contrer la flambée épidémique.
“Les décisions arrêtées seront communiquées ultérieurement”, écrit la préfecture dans un communiqué publié ce dimanche vers 16 heures, quand Gabriel Attal évoque des annonces “imminentes.” Aucune précision n’a été donnée sur la teneur de ces propositions mais lors d’une réunion samedi soir avec le préfet, les élus ont proposé cinq pistes, selon la députée LREM du département Alexandra Valetta-Ardisson interrogée sur France Inter.
À savoir: “Le port du masque généralisé”, “le renforcement des contrôles”, un durcissement de “la jauge pour les centres commerciaux”, “un confinement ciblé sur le week-end uniquement sur le littoral” et “l’interdiction des entrées dans le département sauf motif impérieux.”
De son côté, le maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi, a de nouveau alerté sur sur “la nécessité” selon lui “de mettre en place un confinement a minima le week-end” notamment face au “risque de déprogrammations d’interventions chirurgicales vitales”.
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