Covid-19: l'Allemagne va classer la France en zone à haut risque
COVID-19 - L’Allemagne va classer la France en zone à haut risque face à la pandémie de Covid-19, ce qui devrait entraîner des restrictions à l’entrée sur son territoire, a indiqué ce jeudi 26 mars Angela Merkel.“Lorsqu’on observe les taux...
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COVID-19 - L’Allemagne va classer la France en zone à haut risque face à la pandémie de Covid-19, ce qui devrait entraîner des restrictions à l’entrée sur son territoire, a indiqué ce jeudi 26 mars Angela Merkel.
“Lorsqu’on observe les taux d’incidence c’est tout simplement de fait une nécessité (...) un processus pratiquement automatique”, a déclaré la chancelière allemande lors d’une conférence de presse à Berlin dans le cadre d’un sommet de l’UE en visioconférence consacré à la lutte contre le Covid-19.
“Il ne s’agit pas ici d’une décision politique mais on constate l’évolution du taux d’incidence, et lorsque ce taux -comme c’est ici le cas- dépasse pendant longtemps le seuil des 200, alors cela entraîne un classement en zone à haut risque”, a-t-elle ajouté.
Cette décision devrait intervenir vendredi et être annoncée par l’institut de veille sanitaire national RKI, selon le quotidien FAZ.
Les taux d’incidence, qui mesurent le nombre d’infections pour 100.000 habitants au cours des 7 derniers jours, dépassent dans de nombreux départements français ce seuil des 200. Il s’établissait ce jeudi en Allemagne à 113,3 en moyenne nationale.
Jusqu’ici, seul le département de la Moselle, frontalier de l’Allemagne, est classé par l’Allemagne en zone à haut risque.
Une telle mesure entraîne d’importantes restrictions de circulation, allant de l’obligation de présenter un test négatif à l’entrée sur le territoire allemand, à la mise en quarantaine en Allemagne pendant 10 jours, voire à l’imposition de contrôles stricts aux frontières.
De tels contrôles ont été mis en place par l’Allemagne tout dernièrement avec la Pologne et avant cela avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
Un système plus souple pour la Moselle
En revanche pour la Moselle, département frontalier des régions allemandes de Sarre et Rhénanie-Palatinat, les deux pays se sont mis d’accord pour un système plus souple de contrôles aléatoires et de tests antigéniques pour les travailleurs frontaliers.
Et Angela Merkel a laissé entendre que la France pourrait bénéficier de ce traitement de faveur, et éviter des contrôles aux frontières stricts, si son territoire est bien classé en zone à risque dans son intégralité.
“Il y a tout une procédure spécifique de test (...) qui est en discussion avec la France”, a-t-elle dit.
Le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, “négocie l’allègement des modalités (d’une telle décision) pour éviter la fermeture de la frontière”, a-t-on appris aussi ce jeudi soir dans son entourage à Paris.
L’inquiétude de part et d’autre de la frontière grandit néanmoins.
Des députés français et allemands ont demandé dans le même temps ce jeudi de “convoquer le plus rapidement possible (...) une réunion extraordinaire du Comité franco-allemand de coopération transfrontalière” face au durcissement en vue “des règles restrictives dans les bassins de vie transfrontaliers entre la France et l’Allemagne”.
La France connaît une troisième vague de Covid-19, liée à une propagation rapide de variants.
Le Premier ministre français Jean Castex a appelé ce jeudi à “plus que jamais se serrer les coudes” face à cette troisième vague “extrêmement forte”, évoquant une situation “extrêmement préoccupante”, notamment en Île-de-France.
Le taux d’incidence y dépasse désormais 600 pour 100.000 habitants.
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