Covid-19: Le vaccin de Moderna autorisé pour les 12-17 ans

CORONAVIRUS - La Haute autorité de santé (HAS) a donné ce mercredi 28 juillet son feu vert à l’utilisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans, qui devient ainsi le deuxième vaccin, après le Pfizer, à pouvoir être administré dans cette tranche...

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Le vaccin de Moderna contre le covid-19 est le deuxième autorisé en France pour les 12-17 ans après celui de Pfizer-BioNTech (photo d'archive prise en avril en France).

CORONAVIRUS - La Haute autorité de santé (HAS) a donné ce mercredi 28 juillet son feu vert à l’utilisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans, qui devient ainsi le deuxième vaccin, après le Pfizer, à pouvoir être administré dans cette tranche d’âge contre le covid-19.

“Dans le contexte d’une circulation forte du variant Delta, la HAS valide l’intégration du vaccin Moderna dans la stratégie vaccinale”, élargie aux adolescents depuis la mi-juin avec une 1ère autorisation donnée à Pfizer, a annoncé l’instance publique indépendante, dans un communiqué.

L’autorité a souligné que ce variant, au moins deux fois plus contagieux que ses prédécesseurs, “entraîne une hausse importante du nombre de nouvelles contaminations”, avec “un nombre d’hospitalisations et d’admissions en soins critiques (qui) repartent depuis quelques jours à la hausse”.

Surveiller rigoureusement les effets indésirables

L’autorité a recommandé la vaccination à partir de 12 ans, “en priorité chez les adolescents présentant une comorbidité ou appartenant à l’entourage d’une personne immunodéprimée” et “chez les adolescents sans comorbidité afin de diminuer la circulation virale, de normaliser leur vie sociale et maintenir leur accès à l’éducation”.

L’objectif de la vaccination des adolescents est “d’obtenir un niveau de couverture élevée dans l’ensemble des classes d’âge”, a expliqué la HAS, afin d’accroître le seuil d’immunité de la population. L’instance a indiqué s’être appuyée sur une étude clinique américaine (sur 3.726 participants) mettant en évidence “une efficacité vaccinale chez les adolescents de 93,3% sur les cas de covid-19”.

La HAS a aussi dit avoir pris en considération “les données en vie réelle internationales et de pharmacovigilance” des différentes agences de sécurité, dont l’ANSM et l’Agence européenne du médicament (AEM), qui ont conclu que “les bénéfices l’emportent sur les risques chez les adolescents de 12 à 17 ans, en particulier ceux qui présentent des risques de forme sévère de Covid-19″.

À la suite de signalements après la vaccination avec le vaccin Pfizer chez des jeunes adultes, la HAS souligne néanmoins dans son avis, “l’importance de maintenir une surveillance rigoureuse des évènements indésirables survenant après la vaccination des adolescents, et en particulier des cas de myocardites”.

Plus de 11% des ados totalement vaccinés

Le vaccin Moderna, qui utilise la technologie de l’ARN messager, comme le Pfizer, est depuis plusieurs semaines disponible chez les professionnels de santé “en ville” (médecins, infirmières libéraux et pharmaciens), contrairement à celui de Pfizer, pour le moment surtout accessible dans les centres de vaccination.

Emmanuel Macron avait annoncé le 2 juin l’ouverture de la vaccination aux adolescents, peu après un feu vert de l’AEM à l’utilisation du vaccin Pfizer à partir de 12 ans, contre 16 ans auparavant. Pour l’administration du Moderna aux 12-17 ans, l’autorisation européenne est intervenue le 24 juillet. Depuis la mi-juin, 31,8% des 12-17 ans français ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, et 11,6% sont complètement vaccinés.

L’élargissement du pass sanitaire, voté par le Parlement dans la nuit de dimanche à lundi, ne concernera les adolescents qu’à partir du 30 septembre, contre le 9 août pour les majeurs.

Ce pass ne s’appliquera pas pour accéder aux établissements scolaires, mais le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a annoncé ce mercredi qu’en cas de cas positif dans une classe de collège ou de lycée, les élèves non vaccinés devront rester chez eux pour “suivre l’enseignement à distance”, contrairement à ceux qui auront un schéma vaccinal complet.

Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, “6.000 à 7.000 centres de vaccination” seront déployés à partir de la rentrée, “dedans ou à côté” des établissements scolaires, a précisé le ministre.

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