Covid-19: Le vaccin Pfizer/BioNTech autorisé dans l'UE pour les 12-15 ans
CORONAVIRUS - L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé ce vendredi 28 mai l’utilisation du vaccin contre le covid-19 Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans, qui devient le 1er vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CORONAVIRUS - L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé ce vendredi 28 mai l’utilisation du vaccin contre le covid-19 Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans, qui devient le 1er vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne.
Le vaccin est “bien toléré” par les jeunes et il n’y a “pas d’inquiétudes majeures” concernant d’éventuels effets secondaires, a déclaré lors d’une conférence de presse Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale de l’EMA. “Comme prévu, le comité des médicaments à usage humain de l’EMA a approuvé aujourd’hui l’utilisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les adolescents de 12 à 15 ans”, a déclaré le régulateur.
L’Allemagne avait annoncé jeudi son intention d’ouvrir le 7 juin la vaccination contre le Covid-19 aux mineurs de plus de 12 ans, sous réserve de l’autorisation du régulateur européen. Le vaccin est déjà largement utilisé pour cette tranche d’âge aux États-Unis et au Canada.
Quelle stratégie en France?
En France en revanche, il faut encore que le sérum soit autorisé par la Haute autorité de Santé et voir à quel moment le pays l’inclura dans sa stratégie de vaccination. À ce propos, Emmanuel Macron a d’ores et déjà fait savoir qu’il ne prévoyait pas d’ouvrir la vaccination aux plus jeunes tant que des personnes vulnérables n’auraient pas reçu leurs injections.
L’Agence européenne des médicaments, basée à Amsterdam, avait début mai lancé une évaluation accélérée des données transmises par les développeurs de vaccins pour son autorisation aux 12-15 ans, après la demande d’autorisation déposée fin avril par le géant pharmaceutique américain Pfizer et le laboratoire allemand BioNTech pour cette tranche d’âge dans l’UE.
Les deux entreprises avaient basé leur demande sur les données d’une étude clinique de Phase 3, publiées fin mars, montrant “une efficacité de 100%” du vaccin dans cette tranche d’âge, lequel a également été “bien toléré en général”.
La chancelière Angela Merkel a déclaré jeudi que les adolescents allemands pourront demander un rendez-vous pour se faire vacciner à compter du 7 juin, quand prendra fin le système donnant la priorité aux plus âgés, aux malades chroniques ou aux professions les plus exposées.
Moderna veut suivre rapidement
La société de biotechnologie américaine Moderna a également annoncé cette semaine que son vaccin, utilisant la même technologie ARN que Pfizer/BioNTec, était “hautement efficace” chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans, selon les résultats complets d’essais cliniques.
Le patron de Moderna Stéphane Bancel a annoncé au Journal du dimanche que sa société allait déposer “début juin” une demande d’autorisation de mise sur le marché dans l’Union européenne de son vaccin anti-Covid pour les 12-17 ans.
De très rares cas de problèmes cardiaques chez des adolescents ou des jeunes adultes vaccinés ont été rapportés la semaine dernière par les autorités sanitaires américaines, sans que le lien avec la vaccination soit établi pour le moment.
Des signalements de myocardites, une inflammation du muscle cardiaque, ont été relevés chez des personnes ayant reçu un vaccin à ARN messager, ont noté les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique du pays.
À voir également sur le HuffPost: À l’étranger, on ne sait plus quoi inventer pour inciter les gens à se faire vacciner contre le covid-19