Covid-19: Les hôpitaux d'Île-de-France contraints de déprogrammer plus de soins

CORONAVIRUS - Face à l’ampleur attendue de la troisième vague, les hôpitaux d’Île-de-France réagissent dans l’urgence. Ce mardi 23 mars, nous apprennent plusieurs médias dont Le Figaro et Les Échos, alors que les malades du covid-19 occupent...

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Face à une accélération à venir des entrées en réanimation liées au covid-19, les autorités sanitaires d'Île-de-France veulent augmenter leurs capacités (photo d'illustration montrant un patient pris en charge en soins intensifs dans un hôpital parisien, le 18 mars).

CORONAVIRUS - Face à l’ampleur attendue de la troisième vague, les hôpitaux d’Île-de-France réagissent dans l’urgence. Ce mardi 23 mars, nous apprennent plusieurs médias dont Le Figaro et Les Échos, alors que les malades du covid-19 occupent désormais plus de 1300 places en réanimation (et bientôt beaucoup plus si l’on se fie à la flambée des contaminations observée juste avant l’instauration du nouveau confinement), l’Autorité régionale de Santé prend des mesures. 

Comme l’ont rapporté nos confrères, l’ARS a ainsi demandé aux hôpitaux franciliens de déprogrammer jusqu’à 80% des soins prévus de manière à laisser de la place aux futurs arrivants liés au coronavirus. Dès la fin de semaine, environ 200 nouvelles personnes devraient en effet avoir besoin d’être prises en charge en réanimation. 

Et ce ne sera qu’un premier pallier à en croire les prévisions. L’Autorité régionale de Santé prévoit que les hôpitaux de la région soient prêts dès la fin du mois à accueillir 1800 malades en réa, puis 2200 à terme. 

Un effort considérable pour les hôpitaux -qui se sont réunis, qu’ils soient publics, privés ou solidaires, le weekend dernier autour des responsables des autorités sanitaires- qui vont donc devoir déprogrammer toujours plus d’interventions. Selon Les Échos, de 40% d’opérations suspendues, ils vont devoir passer à 80% pour remplir l’objectif. 

Au départ, Olivier Véran avait annoncé des dizaines, voire des centaines d’évacuations sanitaires depuis l’Île-de-France vers les régions épargnées par la flambée épidémique, mais cette annonce n’a pas été suivie d’effets, les familles s’opposant massivement aux transferts. 

À voir également sur le HuffPost: Des soignants à Poissy ont-ils vraiment tourné le dos à Macron?