Covid-19: l'exécutif a écarté un "confinement strict" en février pourtant préconisé par le Conseil scientifique
CONFINEMENT - Une préconisation de “confinement strict” au mois de février passée à la trappe? Dans la soirée du mercredi 24 février, une note d’éclairage de 113 pages du Conseil scientifique, datée du 29 janvier, a été mise en ligne sur le...
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CONFINEMENT - Une préconisation de “confinement strict” au mois de février passée à la trappe? Dans la soirée du mercredi 24 février, une note d’éclairage de 113 pages du Conseil scientifique, datée du 29 janvier, a été mise en ligne sur le site du ministère de la Santé. Dans celle-ci, l’équipe de Jean-François Delfraissy préconise un “confinement strict comme en mars-avril 2020” qui “serait en mesure de réduire fortement la circulation épidémique”, notamment face à la présence des variants.
Le gouvernement, qui a choisi de publier cette note avec presque un mois de retard, a donc décidé de ne pas prendre en compte cette recommandation. Le 29 janvier, Jean Castex a pris la parole pour annoncer la décision de ne pas reconfiner le territoire et de maintenir le couvre-feu. Ce alors que le jour-même le Conseil scientifique défendait “avec beaucoup d’incertitudes et d’humilité”, la mise en place au début du mois d’un confinement national “précoce” de quatre semaines.
Selon ce dernier qui se base sur des modèles épidémiologiques établis par l’Institut Pasteur et l’Inserm, les autres pays les plus touchés par le variant anglais “n’ont pu l’arrêter qu’avec un confinement strict”. Le Conseil avertissait ainsi:
“Si l’on reste sur la trajectoire actuelle, on peut s’attendre à ce que le nombre d’hospitalisations dépasse rapidement celui observé durant la première vague de la pandémie”.
“Avec un confinement strict de quatre semaines, on observe une décroissance forte de l’incidence et des besoins hospitaliers, avec environ 5.000 cas détectés à son issue. Si le confinement est retardé d’une semaine, il faudra une semaine de plus pour atteindre l’objectif de 5.000 cas”, peut-on lire dans ce rapport. “Cela veut dire que la remontée des cas sera également décalée d’une semaine, laissant plus de temps pour la mise en place d’une stratégie de contrôle et traitement en sortie de confinement”.
Pourquoi avoir attendu 26 jours pour publier cette note alors que l’exécutif est tenu de publier “sans délai” ces avis après leur envoi, selon le Code de la Santé publique. “Nous adressons nos notes et avis aux autorités. La date de publication relève de leur décision” a répondu une source du Conseil scientifique auprès du média.
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