Covid-19: l'OMS juge la théorie d'une fuite d'un laboratoire à Wuhan peu crédible
CHINE - Peter Ben Embarek fait partie de la dizaine de chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrivés le mois dernier en Chine pour enquêter sur l’apparition du Covid-19. L’équipe s’est rendue mercredi à l’Institut de virologie...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CHINE - Peter Ben Embarek fait partie de la dizaine de chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrivés le mois dernier en Chine pour enquêter sur l’apparition du Covid-19. L’équipe s’est rendue mercredi à l’Institut de virologie de Wuhan dans le centre de la Chine, accusé -notamment par l’ancien président américain Donald Trump-, d’avoir laissé s’échapper le virus d’un de ses laboratoires, accidentellement ou non.
Il s’agit jusqu’à présent du site le plus controversé visité par la délégation. “Si nous commençons à suivre et à chasser les fantômes ici et là, nous n’irons jamais nulle part”, a déclaré Peter Ben Embarek ce jeudi 4 février à l’AFP. Toutefois, la visite de l’Institut a été “une étape importante [pour] comprendre d’où viennent ces histoires”, selon ce spécialiste de la sécurité alimentaire, en poste à Pékin pour l’OMS depuis le début des années 2010.
Des discussions “très franches”
L’Institut de virologie de Wuhan dispose depuis 2012 d’un laboratoire de haute sécurité P3 (pour “pathogène de classe 3”) qui étudie de nombreux virus, notamment les coronavirus. L’établissement possède également un P4 (pour les pathogènes encore plus dangereux). Un laboratoire à la sécurité davantage encore renforcée, qui peut héberger des souches comme Ebola, et que l’OMS a pu visiter.
“On n’aura pas de réponses complètes sur l’origine du virus, mais ce sera un bon premier pas”Peter Ben Embarek
Peter Ben Embarek affirme avoir eu avec ses interlocuteurs chinois des “discussions très franches”, utiles “pour comprendre” leur position sur “un certain nombre d’affirmations vues et lues dans les médias”. Avant de rendre son tablier de chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo avait de nouveau pointé du doigt à la mi-janvier l’Institut. Aucune preuve ne vient cependant jusqu’ici accréditer cette hypothèse.
Toutes ces conjectures feraient d’“excellents scénarios pour des films et des séries”, estime le chef des experts de l’OMS, promettant cependant de “suivre la science et les faits” pour tirer une conclusion définitive sur l’origine de la pandémie. La délégation doit achever sa mission à Wuhan la semaine prochaine, selon Peter Ben Embarek. “On n’aura pas de réponses complètes sur l’origine du virus, mais ce sera un bon premier pas”, prévient-il.
À voir également sur Le HuffPost: À Wuhan, la visite très surveillée de l’OMS dans le marché berceau de la pandémie de Covid-19