Covid-19 ou pas, pour les vacances d'été, ces Français se sont empressés de réserver
VOYAGE - Hors de question de ne pas partir en vacances cet été. Malgré la situation sanitaire, certains sont bien décidés à quitter leur lieu de domiciliation afin de profiter des vacances d’été, ailleurs qu’en France.Tandis que le pays vient...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
VOYAGE - Hors de question de ne pas partir en vacances cet été. Malgré la situation sanitaire, certains sont bien décidés à quitter leur lieu de domiciliation afin de profiter des vacances d’été, ailleurs qu’en France.
Tandis que le pays vient d’atteindre son objectif de 20 millions de personnes vaccinées et que certains lieux s’ouvrent progressivement au public, de futurs vacanciers ont déjà planifié leurs mois de juillet et d’août.
Comme nombreux d’autres pays, la France n’a pas été épargnée par l’impact du coronavirus sur le tourisme. Selon la Banque de France, les recettes générées par les touristes étrangers en France ont chuté de 50% en 2020 par rapport à 2019, soit une perte de 28,3 milliards d’euros.
“C’est l’occasion de visiter le pays et de participer au tourisme local”, pense Béatrice qui s’apprête à faire un tour de France en van, avec sa famille. La dentiste, basée à Toulouse, n’a pas hésité une seconde: “Ce n’est pas la bonne année pour traverser les frontières et c’est aussi une question de bon sens. Il faut se serrer les coudes et rester chez nous, du mieux que l’on peut”.
D’autres Français ne sont pas du même avis. Léa, Anne-Sophie et Maxime ont choisi de quitter la France pour passer les vacances d’été ailleurs, coûte que coûte. Leurs billets d’avion sont pris, les réservations sont faites, il ne leur reste plus qu’à partir.
Un besoin de s’évader
Au mois d’août, Léa va réaliser son rêve. Partir en Italie. C’est, pour elle, le meilleur moment de s’y rendre. Sa vie a été bouleversée lorsque son père est décédé du coronavirus, en mars dernier.
L’étudiante en 3e année de faculté de droit à Bordeaux a donc souhaité se changer les idées en organisant des vacances avec sa mère, son frère et son petit ami. ”Ça va nous faire du bien, nous sortir de la routine et nous éloigner de toutes les choses qui se passent ces derniers temps. Je ressens le besoin de m’évader”, révèle la jeune femme de 22 ans.
Une année particulièrement difficile pour Léa, qui ne s’est pas arrangée avec les confinements. “Étant étudiante, je reste souvent chez moi pour réviser et je n’ai, malheureusement, plus trop de vie sociale”, ajoute-t-elle.
Elle et sa famille visiteront donc le sud de l’Italie pendant 5 jours, au mois août. Du billet d’avion à la voiture de location, jusqu’au logement, tout est réservé. ”À des prix beaucoup plus intéressants qu’en temps normal”, précise-t-elle. Cette baisse des coûts est très avantageuse pour les touristes en temps de Covid.
Pour ne prendre aucun risque, ces futurs vacanciers ont reçu une 1ère dose du vaccin en début de semaine. En cas de contretemps ou de fermeture des frontières en raison de la pandémie, ils ont aussi prévu une assurance annulation.
Se retrouver en famille ou entre amis
“J’ai hâte de partir!”, s’empresse Anne-Sophie. Ces vacances au Mexique résonnent comme une grande réunion de famille pour la retraitée de 64 ans. “Mon mari est originaire de ce pays, il a toute sa famille là-bas. Nous ne nous y sommes pas rendus depuis, au moins, trois ans. C’est l’occasion de tous se retrouver”, ajoute-t-elle.
“Nous avions pour habitude de passer les fêtes et les vacances tous ensemble, en famille. Depuis le début de la crise sanitaire, nous ne nous sommes pas réunis une seule fois au complet”, regrette la mère de famille.
Anne-Sophie espère que ses trois enfants, l’un habitant en France, l’autre au Canada et le dernier en Espagne, pourront les rejoindre. Elle reste optimiste et ne songe pas à d’éventuels empêchements mais compte, tout de même, recevoir la deuxième dose du vaccin avant de quitter la France. “On ne sait jamais, si un passeport vaccinal se met en place”.
Un mois de juillet qui sera donc consacré aux retrouvailles d’Anne-Sophie et de sa famille, contrairement à Maxime qui a un tout autre programme.
“Plage, potes et soirées” sont les mots d’ordre du jeune homme. L’étudiant en école de commerce, originaire de Tours, prévoit de passer des vacances à Barcelone avec ses amis. “Nous avons loué un Airbnb et réservé nos vols pour l’aller, mais pas pour le retour. Nous ne savons pas combien de temps nous allons rester là-bas”, explique-t-il.
Pour Maxime, en Espagne, “c’est comme si le Covid-19 n’existait pas”. La vie, là-bas, semble avoir repris son cours. “C’est l’endroit idéal pour profiter de nos vacances entre amis. Adieu, les restrictions. C’était tellement difficile cette année, en tant qu’étudiant, que l’on a besoin de se changer les idées en voyageant”, conclut le jeune homme.
À voir également sur Le HuffPost: Avec la pandémie, les voyages en réalité virtuelle sont en plein essor