Covid-19 Revivez le discours d'Emmanuel Macron de ce 31 mars
CORONAVIRUS - Un troisième confinement national? Des transferts de malades du Covid-19 rendus obligatoires? La fermeture des écoles? Et quid de l’approvisionnement du pays en nombre de vaccins? Ce mercredi 31 mars à 20 heures, et pour la 1ère...
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CORONAVIRUS - Un troisième confinement national? Des transferts de malades du Covid-19 rendus obligatoires? La fermeture des écoles? Et quid de l’approvisionnement du pays en nombre de vaccins? Ce mercredi 31 mars à 20 heures, et pour la 1ère fois depuis le 24 novembre dernier, Emmanuel Macron s’adresse aux Français au sujet de la pandémie.
Avec pour programme d’annoncer de nouvelles restrictions sanitaires et de donner des nouvelles de la stratégie de vaccination, alors même que la flambée épidémique se poursuit dans une large partie du pays.
Mes chers compatriotes,
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 31, 2021
Je m’adresserai à vous ce soir à 20h.
Depuis la mi-mars, la fermeture de toutes les écoles -à l’image de ce qui avait eu cours durant le 1er confinement du printemps 2020- est de plus en plus fréquemment réclamée, du fait des variants qui se transmettent beaucoup plus facilement que la souche originelle du Sars-CoV-2. Par ailleurs, la situation hospitalière continue de se tendre, en particulier dans les 19 départements concernés par le “tour de vis” (pour reprendre les termes de l’exécutif), ce qui rend indispensable l’entrée en vigueur de nouvelles mesures de freinage.
>> Suivez en direct à partir de 20h le discours d’Emmanuel Macron:
20h24: Un mois d’effort pour ouvrir la voie vers un retour ”à la vie normale”, conclut Emmanuel Macron
“Je sais qu’il y a beaucoup de lassitude, de fatigue, parfois de l’emportement, de l’énervement”, a terminé le chef de l’État. “Je sais qu’à chaque étape de cette épidémie, nous pouvions nous dire que nous aurions pu faire mieux, que nous avons commis des erreurs. Tout cela est vrai. Mais je sais une chose: nous avons tenu et nous nous sommes à chaque fois améliorés.”
“Alors oui, aujourd’hui, pour le mois qui vient, il nous faut nous mobiliser”, a-t-il ajouté. “Le succès de ce mois d’avril et de cette stratégie dépend de chacun d’entre nous, de nos esprit de responsabilité (...) C’est ainsi que nous pourrons progressivement retrouver une vie normale et tirer toutes les leçons de cette épreuve, mais nous tiendrons, unis.”
20h22: Macron vise la mi-mai pour rouvrir les terrasses et certains lieux de culture
Le président de la République fixe un nouvel objectif, au sortir de ce mois d’avril qui nécessitera donc des “efforts”, comme il a l’a plusieurs fois répété, pour que le pays reprenne un semblant de vie normale. “Cette tenaille (constituée des mesures d’avril et de la vaccination, ndlr) va nous permettre, à partir de la mi-mai, de rouvrir progressivement le pays”, a-t-il assuré.
“Retrouver cette culture qui nous a tant manqué, retrouver les lieux de rencontre, les commerces, retrouver cet art de vie à la française, les restaurants, les cafés”, a-t-il notamment listé parmi ces lieux qui pourront rouvrir, précisant toutefois qu’il détaillerait plus finement l’agenda de réouverture à l’avenir.
“Dès la mi-mai, nous recommencerons à ouvrir, avec un protocole, certains lieux de culture, nous autoriserons sous conditions l’ouverture de terrasses”, a-t-il toutefois affirmé. Un calendrier concernant la réouverture de l’ensemble des lieux de culture, mais aussi de sport et de loisir sera finalement établi entre la mi-mai et l’été.
20h18: L’effort de vaccination se poursuit
“250.000 professionnels, qu’ils soient médecins, pharmaciens, sapeurs-pompiers, vétérinaires ou infirmiers vont pouvoir contribuer à l’effort de vaccination”, annonce le président de la République, qui veut intensifier le processus de vaccination dans le pays.
À parti du 31 mars, les plus de 70 ans pourront demander un rendez-vous de vaccination, puis ce sera les plus de 60 ans à partir du 16 avril et enfin les plus de 50 ans à partir du 15 mai. Pour le reste de la population, le chef de l’État annonce que les rendez-vous seront ouverts à partir de la mi-juin.
“Nous teindrons l’objectif que j’ai fixé”, assure en conclusion Emmanuel Macron, qui répète sa promesse que tous les adultes qui le souhaitent pourront se faire vacciner “d’ici la fin de l’été”.
20h11: Les écoles, collèges et lycées ferment pour trois semaines
Emmanuel Macron, qui se félicite de n’avoir pas fermé les écoles depuis la fin du 1er confinement, annonce des mesures concernant les établissements scolaires. “Les crèches, les écoles, collèges et lycées vont être fermés pendant trois semaines, avec une adaptation du calendrier scolaire”, déclare le chef de l’État.
Dans le détail le nouveau système fonctionnera ainsi: Une semaine de cours à la maison pour les écoles, collèges et lycée (sauf pour enfants des soignants et ceux en situation de handicap, comme lors du 1er confinement) à partir de lundi prochain. Puis à partir du 12 avril, quelle que soit la zone de vacances, la France entière sera en vacances de printemps jusqu’à la rentrée du 26 avril. À cette date, collèges et lycées feront classe à distance, mais pas les écoles maternelles et primaires qui pourront retourner en cours physiquement.
“C’est la solution la plus adaptée pour freiner le virus tout en préservant l’éducation et donc l’avenir de nos enfants”, s’est justifié Emmanuel Macron, qui a plaidé au cours de son allocution pour une préservation du fonctionnement du système scolaire en dépit de l’épidémie.
Pour les étudiants, le jour de cours en présentiel par semaine restera toutefois possible.
20h08: Les mesures qui concernaient 19 départements étendues à l’ensemble du territoire hexagonal
Emmanuel Macron annonce que les mesures sanitaires qui s’appliquaient depuis une semaine aux 19 départements les plus touchés du pays vont être étendues à l’ensemble du territoire hexagonal et à la Corse dès samedi soir, “parce qu’aucune région métropolitaine n’est aujourd’hui épargnée”. Seul l’Outre-mer ne sera pas concerné par cette extension.
À partir de ce samedi soir et pour 4 semaines, les mesures de freinage déjà en vigueur dans 19 départements seront étendues à tout le territoire métropolitain. pic.twitter.com/NaYUKv65o8
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 31, 2021
Cela signifie qu’un confinement sera désormais en vigueur, même si le chef de l’État n’a pas utilisé le mot, doublé d’un couvre-feu à 19 heures, avec une limitation des déplacements à dix kilomètres du domicile. Les commerces non essentiels seront par ailleurs fermés, le télétravail sera systématisé et les déplacement inter-régionaux seront interdits, en-dehors bien sûr des motifs impérieux.
“Nous faisons le choix de la confiance, de la responsabilité”, a ajouté Emmanuel Macron pour justifier que l’attestation ne soit réclamée que pour les déplacements au-delà de 10 kilomètres du domicile.
Emmanuel Macron a toutefois annoncé qu’une tolérance aurait cours durant le weekend 3 et 4 avril, pour laisser le temps à ceux qui souhaiteraient changer de région pour vivre ce confinement de le faire. Il a néanmoins appelé les Français à la prudence à l’approche du weekend pascal, de manière à éviter des contaminations dans le cercle privé.
20h05: Un “nouveau cap” doit être fixé face aux variants
“Une épidémie dans l’épidémie.” Emmanuel Macron dresse le bilan de l’épidémie à la date de ce 31 mars, qui a vu les variants, plus contagieux et plus dangereux, continuer à se diffuser au “risque de nous faire perdre le contrôle”. Ce qui nécessite, explique-t-il de fixer un “nouveau cap” dans la lutte contre la pandémie, avec un “effort collectif”.
Le président liste ainsi plusieurs catégories de la population qui vont être sollicitées, à commencer par les soignants, qui vont devoir augmenter les capacités en réanimation, d’ores et déjà passées à 7.000 lits, annonce-t-il. L’objectif final est d’atteindre 10.000 lits de réanimation.
20h03: Macron défend son choix de ne pas avoir confiné plus tôt
“Nous avons tous consenti des efforts importants, mais le virus continue de circuler. Et il circule aujourd’hui encore fortement”, déclare Emmanuel Macron, défendant encore son choix de ne pas avoir confiné plus tôt le pays. Pour lui, cela a permis, au contraire de l’Allemagne ou de l’Italie par exemple, de continuer à vivre relativement librement.
20h: Un mois d’avril décisif
“Un an de peine, d’épreuve” et “bientôt 100.000 familles endeuillées”. À 20 heures ce mercredi 35, l’allocution d’Emmanuel Macron a débuté, plus d’un an après le début du 1er confinement. “Si nous restons unis, solidaires, alors nous verrons le bout du tunnel”, a ajouté le président de la République, selon qui le mois d’avril sera décisif quant à la suite de l’épidémie, ce qui nécessitera “la mobilisation de chacun”.
19h55: Plus de 11 millions de doses de vaccin injectées dans le pays
À quelques minutes de la prise de parole présidentielle, la Direction générale de la Santé annonce qu’à la date de ce mercredi 31 mars, 11.386.622 doses de vaccin contre le covid-19 ont été injectées dans le pays, avec 2.869.832 personnes qui ont reçu les deux doses nécessaires.
18h50: Des rumeurs autour du sort de l’école
Alors que la fermeture des écoles est réclamée par de nombreux professionnels de l’enseignement et de la santé, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a employé une formulation qui interpelle à l’occasion des questions au gouvernement de ce mercredi. “C’est une chance pour la France d’avoir eu ses écoles ouvertes de septembre jusqu’à aujourd’hui”, a déclaré le ministre, ce qui semble ouvrir la voie à une fermeture prochaine des établissements scolaires.
"C'est une chance pour la France d'avoir eu ses écoles ouvertes de septembre jusqu'à aujourd'hui" déclare @jmblanquer dans l'hémicycle du Sénat #Confinement#QAGpic.twitter.com/2pPEo9XySn
— Public Sénat (@publicsenat) March 31, 2021
Plusieurs médias dont BFMTV et Public Sénat assuraient ainsi dans l’après-midi qu’Emmanuel Macron annoncerait ce soir une fermeture pour quatre semaines, avec probablement des vacances rallongées à trois semaines conjuguées à une semaine d’enseignement à distance.
18h35: Le gouvernement admet des “erreurs”
Moins d’une semaine après qu’Emmanuel Macron a déclaré: “Je n’ai aucun mea culpa à faire, aucun remord, aucun constat d’échec” au sujet de la gestion de la crise sanitaire et plus précisément sur le fait de n’avoir pas reconfiné dès la fin janvier, le porte-parole du gouvernement a, lui, été plus mesuré ce mercredi après-midi. Au sortir du conseil des ministres, Gabriel Attal a admis qu’il y avait “eu des erreurs probablement”, évoquant par exemple les attestations de sortie sur lesquels le gouvernement avait fini par reculer.
18h: H-2 avant l’allocution présidentielle
La dernière fois que le président de la République s’est exprimé dans ce format, le 24 novembre, c’était pour annoncer les différentes étapes de la sortie du deuxième confinement. Ce mercredi, alors que la France a dépassé mardi les 95.000 morts du covid-19 et que 5.000 Français se trouvent actuellement pris en charge dans les services de réanimation du pays, il devrait en revanche détailler de nouvelles mesures sanitaires.
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