Covid aux JO de Tokyo: la presse étrangère sera surveillée par GPS
JO DE TOKYO - Comme une ambiance de confinement. Les journalistes venant de l’étranger qui couvriront les Jeux olympiques de Tokyo cet été seront constamment géolocalisés par GPS et risqueront de perdre leur accréditation s’ils enfreignent...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
JO DE TOKYO - Comme une ambiance de confinement. Les journalistes venant de l’étranger qui couvriront les Jeux olympiques de Tokyo cet été seront constamment géolocalisés par GPS et risqueront de perdre leur accréditation s’ils enfreignent les règles, a annoncé ce mardi 8 juin la présidente du comité d’organisation Seiko Hashimoto.
En raison de la persistance de la pandémie, les quelque 6.000 représentants des médias attendus de l’étranger pour les JO doivent fournir une liste détaillée des endroits où ils prévoient de se rendre lors de leurs deux 1ères semaines au Japon, comme les sites olympiques et leurs hôtels.
“Pour s’assurer que les gens n’iront pas à d’autres endroits que ceux auxquels ils sont autorisés à se rendre, nous utiliserons (le système) GPS pour gérer strictement leur comportement”, a déclaré Seiko Hashimoto avant une réunion du comité exécutif de Tokyo-2020.
Les journalistes de l’étranger seront priés de rester dans des hôtels présélectionnés par les organisateurs au lieu d’opter pour des hébergements privés.
Les sportifs limités dans leurs déplacements
Le nombre d’hôtels attitrés va être réduit à environ 150 contre 350 initialement, afin de mieux permettre aux organisateurs de vérifier le respect des règles, a ajouté la présidente du comité d’organisation.
Les restrictions d’accès au Japon et les conditions drastiques imposées par les organisateurs ont contraint de nombreux médias étrangers à réduire leurs équipes spécialement envoyées pour couvrir les Jeux.
Les sportifs olympiques eux-mêmes seront très limités dans leurs déplacements, et devront passer des tests quotidiens pour vérifier qu’ils ne sont pas infectés par le Covid-19.
Les spectateurs de l’étranger ont quant à eux déjà été interdits en mars par les organisateurs des JO. La question d’autoriser ou non des spectateurs locaux, et si oui dans quelle proportion, doit encore être tranchée ultérieurement ce mois-ci, alors que les Jeux sont prévus du 23 juillet au 8 août.
Le gouvernement et les organisateurs japonais tentent depuis des mois de donner des gages de sécurité à l’opinion publique nippone redoutant que les JO n’aggravent la crise sanitaire dans le pays, d’autant que seulement 3,5% de la population locale est complètement vaccinée pour l’heure.
À voir également sur Le HuffPost: Des médecins japonais alertent contre l’apparition d’un “variant olympique”