Covid: deux "clusters à risques" du variant britannique détectés en France
COVID - Deux “clusters à risques” du variant britannique du coronavirus, plus transmissible et qui inquiète la communauté internationale, ont été détectés en France, en Bretagne et en Ile-de-France, a indiqué ce jeudi 7 janvier le ministère...
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COVID - Deux “clusters à risques” du variant britannique du coronavirus, plus transmissible et qui inquiète la communauté internationale, ont été détectés en France, en Bretagne et en Ile-de-France, a indiqué ce jeudi 7 janvier le ministère de la Santé.
Au total, 19 cas de contamination par ce variant sont pour l’instant avérés dans toute la France, ainsi que trois autres par un variant différent initialement repéré en Afrique du Sud, a précisé le ministère dans un communiqué.
Pour le foyer détecté en Île-de-France, aucun lien avec le Royaume-Uni n’a été établi, ce qui laisse supposer que le variant britannique circule déjà dans l’Hexagone.
Un cluster identifié à Rennes et un autre à Bagneux
Le premier “cluster à risque” de contamination au variant britannique a été détecté dans un établissement pour personnes âgées près de Rennes, le Pôle Gériatrique Rennais de Chantepie.
“Au total, 7 résidents et 2 professionnels présentent une forme variante du virus”, a expliqué le ministère, selon qui “les résultats définitifs sont attendus d’ici le début de la semaine prochaine”.
Ces investigations ont été lancées ”à la suite d’un résultat positif au test Covid-19 d’une professionnelle” de cet établissement “présentant une forme variante du virus”.
Un autre foyer de contamination potentiel a été repéré en Île-de-France, à Bagneux, à partir d’“une personne travaillant dans deux établissements scolaires”. Fait préoccupant, “il n’a pas été retrouvé, lors de l’enquête épidémiologique, de notion de voyage ou de contact avec un cas ayant voyagé” au Royaume-Uni.
Des personnes contaminées par le variant en France
C’est pourquoi les autorités sanitaires vont “proposer un dépistage élargi dans les collectivités scolaires concernées”, pour “vérifier que la variante virale ne circule pas dans ces collectivités”.
Dans le cadre des premières investigations, “d’autres cas de Covid-19 ont été détectés parmi les personnels” mais “l’infection par la variante n’est pas encore confirmée”.
Pour les deux clusters potentiels, des mesures strictes d’isolement et de traçage des contacts ont été prises, afin de casser les chaînes de contamination et d’éviter que le variant se répande largement.
Dans un communiqué distinct, les laboratoires d’analyses médicales Biogroup ont mentionné deux personnes contaminées par le variant britannique en région parisienne, selon l’analyse génétique de leurs prélèvements datant du 22 décembre.
“Il est important de noter que ces deux personnes n’avaient pas voyagé en Angleterre, ce qui prouve qu’elles ont été contaminées en France”, a poursuivi Biogroup, qui ne précise pas où résident ces personnes.
“Ces personnes travaillent en collectivité et la très grande majorité de leurs cas contacts ont également été testés positifs, ce qui confirme sans doute la très grande contagiosité de ce mutant et sa circulation déjà active dans le pays”, selon le laboratoire.
Un virus plus transmissible
Le ministère ne précise pas où les trois cas de contamination au variant sud-africain ont été détectés. La semaine passée, les autorités sanitaires avaient fait état d’un premier cas chez un homme de retour d’Afrique du Sud et résidant dans le Haut-Rhin.
Appelés VOC 202012/01 pour le britannique et 501.V2 pour le sud-africain, ces variants inquiètent la communauté internationale.
S’ils ne semblent pas intrinsèquement plus dangereux que le virus classique, ils sont selon les premières données beaucoup plus transmissibles, ce qui augmente le risque de saturation des hôpitaux par des malades du Covid-19.
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