Covid: les autotests ne doivent plus être limités au plus de 15 ans, estime la HAS
CORONAVIRUS - Léger volte-face. Ils étaient d’abord destinés aux plus de 15 ans, mais finalement la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande dans un avis publié ce lundi 26 avril de lever la limite d’âge pour les autotests à prélèvement nasal....
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CORONAVIRUS - Léger volte-face. Ils étaient d’abord destinés aux plus de 15 ans, mais finalement la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande dans un avis publié ce lundi 26 avril de lever la limite d’âge pour les autotests à prélèvement nasal. Ces derniers sont autorisés à être vendus en pharmacie depuis le 12 avril.
La HAS explique qu’elle avait d’abord choisi de limiter ces tests antigéniques, notamment “face au manque d’étude chez les enfants”, mais qu’une récente méta-analyse réalisée par ses moins montre “des résultats encourageants”.
“Chez les enfants, les données de performance des tests antigéniques nasaux sont limitées, en particulier pour les cas asymptomatiques. Toutefois, les quelques études cliniques sont rassurantes quant à leurs performances dans cette population pédiatrique et permettent de supprimer la limite d’âge précédemment posée”, détaille ainsi la HAS.
La Haute Autorité de Santé encourage ainsi à mettre en place de larges opérations de dépistages avec les autotests “au sein des écoles maternelles et primaires, des collèges, des lycées et des universités, à la fois chez les élèves, les enseignants et le personnel en contact avec les élèves”. Elle préconise toutefois qu’en primaire et maternelle ce soit les parents ou du personnel formé qui réalise le prélèvement.
La HAS estime également que la mise à disposition gratuite d’autotests au sein des établissements permettrait d’éviter les inégalités d’accès au dépistage, et encourage de la même façon les familles à les utiliser dans le cadre privée. “Par exemple, avant une rencontre avec des proches ou dans le cadre d’accès à des activités en espace clos (...) L’autotest devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la rencontre/activités”, précise-t-elle encore.
Si les autotests par prélèvement nasal sont encouragés, la HAS estime cependant que les tests salivaires ne convainquent pas pour le moment. “Les données ne permettent pas à ce stade de montrer que ces tests présentent une efficacité suffisante pour pouvoir être recommandés”, précise l’autorité. Les tests salivaires sont pourtant un dispositif clef de la rentrée en présentiel. Le gouvernement a promis d’en déployer 400.000 dans les écoles élémentaires cette semaine.
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