Covid: Les (rares) petits regrets de la fin du port du masque en extérieur
MASQUE - La liberté retrouvée. Depuis le jeudi 17 juin, le port du masque en extérieur n’est plus obligatoire à quelques exceptions près. Une excellente nouvelle, d’autant plus avec la moiteur de l’été qui approche. Une très bonne nouvelle,...
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MASQUE - La liberté retrouvée. Depuis le jeudi 17 juin, le port du masque en extérieur n’est plus obligatoire à quelques exceptions près. Une excellente nouvelle, d’autant plus avec la moiteur de l’été qui approche.
Une très bonne nouvelle, annoncée plus tôt que prévu, qui montre aussi que les efforts consentis depuis le début de l’épidémie portent leurs fruits. Mais pour certains plus de masque en extérieur cela signe aussi la fin d’une petite et très agréable habitude (l’autrice de cet article en est une adepte), celle de chanter sous son masque. Avant même l’annonce de Jean Castex, l’inquiétude commençait déjà à poindre le bout de son nez.
J’appréhende la fin du port du masque pour tout un tas de raisons parmi lesquelles le fait d’avoir vraiment pris goût au playback à l’interprétation habitée, ce dans les lieux fréquentés.
— Lucie Kosmala (@lucie_ksml) June 10, 2021
Pour beaucoup, leurs sessions de chants en extérieur devraient s’arrêter là.
Maintenant qu’on va pouvoir enlever le masque dans la rue, il va falloir que j’en finisse avec une habitude prise : CHANTER SOUS LE MASQUE
— Julien Baldacchino (@Gubalda) June 16, 2021
Plus de masque dans la rue = plus de playbacks ni de grimaces sans qu’on me voit????
— jesuislebebou (@clotildemichau1) June 16, 2021
Quand d’autres ont décidé de continuer coûte que coûte.
Note : chanter discrètement, sans masque, dans la rue attire maintenant des regards surpris.
— Paul (@Pol_Mng) June 17, 2021
Quitte même à garder le masque.
Depuis juin dernier j'ai pris 20 ans et l'habitude de chanter en permanence dans la rue, je vous préviens, le masque, je le garde
— RacletteBagarre (@RacletteBagarre) June 17, 2021
J'ai décidé de porter le masque un peu plus longtemps. Je peux chanter dans la rue sans qu'on sache que c'est moi. C'est assez thérapeutique. ????????
— Kitty Parker (@SoBusyDear) June 17, 2021
La fin des “karaokés sauvages” sous notre masque mais celle aussi des bâillements sans retenue aucune.
Et voilà c'est la fin des baillements à s'en décrocher la machoire et de nos lipsyncs de métro
— Geoulaille (@joulaye) June 16, 2021
Hehehe j'ai a la fois hate et pas hate de pouvoir sortir sans le masque car :
— bouh *^* (@bouuuuhhhh) June 16, 2021
-je pourrait enfin mettre mon septum *^*
-je vais revoir le visage des autres et enfin voir des bg sans catfish
Point negatif :
-je pourrais plus bailler trkl
-lipsync dans le bus finito pipo
Vous allez voir le pire de ne plus porter le masque c'est de pas pouvoir chanter dans la rue, de bailler sans être remarqué mais surtout le plaisir de ne pas être reconnu par certains gens dans la rue
— Alice ADSL (@AliceOdievre) June 17, 2021
Au delà de ces habitudes, le masque constituait un véritable rempart, une protection pour tous ceux qui ne sont pas les plus à l’aise avec le monde extérieur, ceux qui se décrivent comme introverties.
Vous n'aurez pas ma liberté de continuer à garder-mon-masque-dehors-même-si-c'est-inutile. C'est tellement le bonheur des introverti·es, ce truc.
— Thomas Messias (@thomas_messias) June 16, 2021
Interrogé sur Marie Claire en janvier 2021, Laurie Hawkes, psychologue et autrice de La force des introvertis, expliquait que le port du masque est un moyen “d’échapper au regard des autres, motivé par le souhait d’être tranquille.”
L’experte poursuivait, “avec les confinements et le port du masque, les introvertis restent dans une zone de confort. Lorsque tout cela sera fini, plusieurs resteront sur le bord du chemin et ne feront plus l’effort de s’exposer”.
Faites-vous partie de ceux qui appréciaient le masque pour le rempart qu’il pouvait constituer en extérieur? Si vous souhaitez me expliquer votre rapport au masque, n’hésitez pas à me contacter via l’adresse sandra.lorenzo@huffpost.fr
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