“Crazy Hearts”, le très bon cru lo-fi d’Half Japanese
Depuis sa reformation en 2014, Half Japanese s’aligne peu ou prou sur la sortie d’un album par année, un rythme stakhanoviste qui ferait pâlir d’envie nombre de musiciens. Sont-ils pour autant plus connus ? Absolument pas. Cette reconnaissance,...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
Depuis sa reformation en 2014, Half Japanese s’aligne peu ou prou sur la sortie d’un album par année, un rythme stakhanoviste qui ferait pâlir d’envie nombre de musiciens. Sont-ils pour autant plus connus ? Absolument pas. Cette reconnaissance, le groupe la mérite amplement : depuis 1975, Jad Fair (accompagné de son frère David aux débuts du groupe) a posé son inimitable voix nasillarde sur de nombreux titres qui ont façonné l’histoire du rock lo-fi.
En 1980, la sortie de Half Gentlemen/Not Beasts, premier disque inclassable, punk et expérimental – enregistré sur des instruments exhumés de la décharge la plus proche – replace Ann Arbor (Michigan), ville natale du groupe, sur la carte mondiale du rock. De Sonic Youth à Kurt Cobain, de R.E.M. à Pavement, ils sont nombreux à reconnaître l’influence majeure d’Half Japanese. Ici, tout est “fait maison” : de l’enregistrement à la diffusion, en passant par la création des pochettes et des visuels. Les frangins furent de véritables pionniers de l’esthétique punk-DIY.