D. H. Peligro, le batteur des Dead Kennedys, est mort à l’âge de 63 ans
C’est sur Instagram que les Dead Kennedys ont annoncé le décès de D. H. Peligro, batteur de l’incontournable groupe de punk hardcore américain depuis 1981, survenu le 28 octobre à Los Angeles suite à un traumatisme crânien causé par une chute....
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C’est sur Instagram que les Dead Kennedys ont annoncé le décès de D. H. Peligro, batteur de l’incontournable groupe de punk hardcore américain depuis 1981, survenu le 28 octobre à Los Angeles suite à un traumatisme crânien causé par une chute. Il avait 63 ans.
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Né en 1959 à St. Louis, dans le Missouri, Darren Henley Peligro a débuté la batterie dès son plus jeune âge. Fan absolu de Kiss et Black Sabbath, c’est lorsque D. H. débarque à San Francisco durant son adolescence qu’il découvre Television, The Ramones ou encore de The Go-Gos et Devo, et rejoint le groupe S.S.I., grâce auquel il devient l’un des musiciens emblématiques des scènes de San Francisco et Los Angeles.
Révélé par un jeu punk et acéré, avec tout ce qu’il faut de hardcore, D. H. Peligro intègre les Dead Kennedys en 1981, soit trois ans après la formation du mythique groupe. Le batteur participe ainsi à In God We Trust, Inc., l’EP paru en 1981 symbolisant l’opposition de la bande au président de l’époque, tout juste élu à la tête des États-Unis, Ronald Reagan. Cet EP contient également Nazi Punks Fuck Off, l’un des hymnes acides aux allures de bulldozer des Dead Kennedys.
Un batteur iconique
Peligro continue d’apporter son grain au groupe jusqu’en 1986, date à laquelle la bande se sépare. D. H. rejoint alors brièvement les Red Hot Chili Peppers en 1988, qui cherchait un batteur depuis le départ de Jack Irons.
En 2001, les Dead Kennedys se reforment le temps de quelques tournées. En parallèle, D. H. Peligro collabore avec d’autres artistes comme Moby ou The Feederz. Il lance également son propre projet sous l’alias de Peligro, le temps de sortir trois disques.
En plus d’avoir été un batteur emblématique de la scène punk hardcore de San Fransisco, Darren Henley était une icône de la communauté noire américaine. Dans une entrevue accordée au LA Weekly en 2018, il confiait : “La musique m’a emmené dans des lieux où je ne serais jamais allé normalement et c’est très cool tant que tu es sur scène. Mais quand tu sors de scène, tout le monde est bourré et te traite de tous les noms.”
Il ajoute : “Tu tournes dans le Sud ou dans le Midwest et là, les gens pensent que c’est de la musique pour personnes blanches. Ils me prennent pour le concierge ou la sécurité. Tu te prends l’expérience du racisme en pleine face parce que personne n’était aussi ouvert d’esprit qu’à San Francisco. C’est un peu mieux aujourd’hui mais il y en a toujours qui veulent utiliser le punk/rock pour propager la haine.”