DAMN de Kendrick Lamar fête ses 4 ans aujourd’hui

Le dernier album en date du petit génie de Compton fête aujourd’hui ses 4 ans. Retour sur l’histoire de ce chef d’œuvre musical. 4 ans. Cela fait 4 ans que Kendrick n’a pas sorti de projet. 4 ans d’attente pour les fans internationaux d’un...

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Le dernier album en date du petit génie de Compton fête aujourd’hui ses 4 ans. Retour sur l’histoire de ce chef d’œuvre musical.

4 ans. Cela fait 4 ans que Kendrick n’a pas sorti de projet. 4 ans d’attente pour les fans internationaux d’un génie de la musique, qui a su exploser à l’aide de quatre albums seulement. Ces quatre albums sont dorénavant des classiques, tant Kung Fu Kenny a su charmer son public avec sa plume et son style musical. Il y a quatre ans jour pour jour, donc, sortait le dernier album en date de Kendrick Lamar à savoir DAMN. Plus grand succès critique et commercial du rappeur, nous vous proposons un retour sur ce projet qui a pris une ampleur phénoménale.

Chiffres, Prix et Certifications

Pour concocter cet album, le rappeur de Compton s’était entouré de plusieurs grands producteurs. En effet, on y retrouve Dr.Dre, Sounwave, DJ Dahi, Mike Will Made It et Ricci Riera comme producteur exécutif. Mais plusieurs artistes sont venus peaufiner la musique tout le long de la préparation de l’album, comme le bassiste Steve Lacy, leader du groupe The Internet, le chanteur et producteur anglais James Blake, BadBadNotGood, Greg Kurstin, The Alchemist ainsi que 9th Wonder. Ce mélange entre producteurs se ressent tout le long de l’album, où les sonorités et les influences s’interposent les unes sur les autres, et changent d’un morceau à l’autre.

DAMN sort donc et est tout de suite acclamé par la presse spécialisé. Il atteindra la 1ère place du Hot Billboard 200, tout comme pour ses deux précédents albums, et vendra pas moins de 610 000 albums lors de sa 1ère semaine, avec 353 000 provenant des ventes physiques. Il s’agit du meilleur démarrage de l’année 2017, ainsi que le meilleur démarrage de la carrière de Kung-Fu Kenny. De plus, les 14 morceaux de l’album se hisseront tout en haut du Hot Billboard 100. Véritable prouesse de la part de cet artiste, qui a su charmer son public avec ses trois albums précédents.

Mais les récompenses ne s’arrêtent pas la ! Premièrement, trois mois après sa sortie, l’album est certifié double-platine par la RIAA. De plus, Kendrick et son équipe reçoivent pas moins de 5 Grammy Awards cette année la, raflant par la même occasion celui du « Meilleur Album Rap ». Avec DAMN, le rappeur de Compton réalise aussi une prouesse qu’encore aucun rappeur n’avait réalisé en remportant le Prix Pulitzer, habituellement décerné aux artistes de Musique Classique ou de Jazz.

DAMN

Contrairement à ses habitudes dans ses précédents albums, Kendrick Lamar n’a pas invité d’autres rappeurs ou rappeuses à venir poser sur son projet. En effet, à la découverte de l’album, on est surpris de découvrir un featuring avec la diva Rihanna, qui annonce un potentiel tube, une collaboration avec le groupe de rock U2, et une avec un artiste inconnu du nom de Zacari. Avec ses featurings, Kung Fu Kenny prouve qu’il est conscient de son statut et se hisse aux côtés des immenses noms du secteur musical, à savoir Riri et U2. De plus, il se montre comme un père en mettant en avant un jeune artiste qu’il souhaite voir exploser.

Souvenez-vous à l’époque, plusieurs rumeurs annonçaient un double-album. La réponse était plus simple et peu décevante pour les fans du rappeur, qui avait finalement dit que l’album changeait de couleur et de sens si on l’écoutait de la fin au début.

DAMN s’introduit sur « Blood », un titre digne d’une scène dirigée par Quentin Tarantino. S’ensuit « DNA », produit par Mike Will Made It. Pour l’anecdote, le deuxième couplet de ce morceau génialissime a été rappé à capella par Kendrick tandis que le producteur se devait de suivre en rajoutant les percussions. « Yah » marque une pause de douceur avant d’entamer sur « Element », qui joue avec notre cerveau proposant trois prods respectives avec un refrain entêtant qu’on ne peut cesser de chantonner. « Feel » porte son nom à merveille et résonne dans nos tripes en faisant ressentir une sorte de douce nostalgie qu’on espère oublier. Ce magnifique morceau est suivi par « Loyalty » en compagnie de son ami Rihanna, véritable tube de l’album, minutieusement travaillé. Kendrick Lamar montre a travers ce son à tout ses collègues rappeur comment mettre en valeur la chanteuse dans un titre de hip-hop.

« Pride » montre toute l’influence jazzy et soul de Kendrick à travers une prod réalisée à la guitare et la basse de Steve Lacy. Il est l’un des morceaux les plus mélodieux du projet, il montre le sentiment de fierté que ressent le rappeur sans pour autant s’en vanter, restant modeste et humble quand à sa popularité. « Humble » qui fait d’ailleurs suite à ce titre, signe le plus grand succès commercial de Kendrick Lamar avec plus de 1,4 milliards de streams et plus de 770 millions de vues sur Youtube pour un clip qui aura marqué sa génération.

Ce titre marque un tournant dans l’album, qui devient plus sombre et plus mélodieux. « Lust » reprend le péché de la luxure que ressent Kendrick avec sa popularité, le tout sur une prod magnifique qui représente à merveille sa confusion par rapport aux femmes. S’enchaîne « Love » en collaboration avec Zacari, où Kendrick répond à son indécision du son d’avant, en déclarant sur ce titre chaleureux sa flamme à sa femme. « XXX » avec U2 est une lettre d’hypocrisie envers les Etats-Unis, que Kendrick critique ouvertement à travers toute la musique, qui change d’énergie vers la fin laissant place à Bono.

S’enchaîne le magnifique « Fear », aux sonorités gospel et old-school, long de 7 minutes, où Kung-Fu Kenny se livre quand à ses peurs dans sa vie. Puis vient le sublime « God », où Kendrick ressent finalement que ses prières ont été écoutées à travers ce morceau joyeux où ce dernier ne cesse de dire « This what God feels like ? Ah ! » L’album se clôt sur « Duckworth », qui explique l’histoire vraie du lien que le rappeur possède avec son producteur. Top Dawg, l’actuel producteur de Kendrick, avait prévu de braquer un KFC dans les années 90, où le père de Kendrick, surnommé Ducky, travaillait. Ce braquage aurait pu tuer le père du rappeur, mais sa générosité a permis à Top Dawg de ne pas lui faire de mal ainsi que de mener sa vie dans un autre sens. Une belle histoire, qui clôt l’un des meilleurs albums de rap des années 2000, et de loin. On attend ton retour Kendrick !

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