Dans la tête de Noga Erez, artiste pop à l’énergie sauvage

Le dernier morceau du nouvel album de Noga Erez s’intitule Switch Me Off. A l’évidence, l’Israélienne n’a toutefois aucune intention de se murer dans le silence. A l’écoute de KIDS, il s’agit au contraire d’affirmer une présence, une voix,...

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Le dernier morceau du nouvel album de Noga Erez s’intitule Switch Me Off. A l’évidence, l’Israélienne n’a toutefois aucune intention de se murer dans le silence. A l’écoute de KIDS, il s’agit au contraire d’affirmer une présence, une voix, une sensibilité. La sienne. Celle qui a fait basculer sans retenue les amateur·trices d’Off the Radar, un premier long format paru en 2017 et salué par la presse internationale, grâce auquel elle a pu tourner dans le monde entier et populariser une esthétique ô combien hybride, à l’intersection du r’n’b et du rap, de l’électronique et des musiques non-occidentales.

“J’écoute aussi bien Kendrick Lamar que Radiohead, Tame Impala que Flying Lotus, PJ Harvey que Vince Staples [qu’elle citait sur Quiet One en 2017], Little Dragon que les complaintes jazzy de Nina Simone”, résume-t-elle en visio depuis l’appartement qui lui sert également de lieu de création en plein cœur de Tel-Aviv.

“C’est ici que l’on pense nos morceaux et que l’on a retravaillé entièrement cet album à la suite de l’annonce du premier confinement. On n’avait plus de concerts, aucune pression à composer de nouvelles chansons ou à faire de la promo.”

“Alors, on en a profité pour peaufiner nos morceaux, revoir le mixage, etc. On a pris le temps de réécouter chaque titre pour voir si tout était parfait et, en fin de compte, KIDS colle nettement plus à ce que j’avais en tête au moment de composer les premières demos il y a trois ans. Notamment Knockout et End of the Road, qui ont complètement changé en cours de route. Comme quoi, parfois, un artiste a juste besoin de temps.”

Une ode à l’humain

Aux côtés d’Ori Rousso, son producteur et compagnon, Noga Erez reste toutefois fidèle à ce que l’on connaissait d’elle : KIDS cristallise en trente-six minutes une musique d’embrasement, de contestation et de libération personnelle en même temps qu’une ode à l’humain.