Dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, une femme mise en examen
TERRORISME - Une femme interpellée mardi à Nîmes dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty a été mise en examen ce vendredi 25 juin pour “association de malfaiteurs terroriste”, ce qui porte à quinze le nombre de personnes poursuivies...
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TERRORISME - Une femme interpellée mardi à Nîmes dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty a été mise en examen ce vendredi 25 juin pour “association de malfaiteurs terroriste”, ce qui porte à quinze le nombre de personnes poursuivies dans ce dossier, a appris l’AFP de source judiciaire.
Agée de 33 ans, cette femme a été placée sous contrôle judiciaire.
Selon la source judiciaire, elle a été dans les jours qui ont précédé l’attaque en contact avec Abdoullakh Anzorov, le tueur du professeur d’histoire-géographie, un réfugié d’origine tchétchène abattu peu après par les policiers.
Samuel Paty, 47 ans, avait été décapité le 16 octobre près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, par Abdoullakh Anzorov, qui lui reprochait d’avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Cette nouvelle mise en examen porte à quinze le nombre de personnes poursuivies dans le cadre de l’instruction ouverte pour “complicité d’assassinat terroriste” et “association de malfaiteurs terroriste”. Parmi ces personnes figurent six collégiens.
Le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui accusé d’avoir, avec le parent d’élève Brahim Chnina, “nommément désigné” Samuel Paty “comme une cible sur les réseaux sociaux”, une semaine avant l’assassinat, a contesté le 31 mai devant la cour d’appel de Paris sa mise en examen pour “complicité d’assassinat terroriste”. Selon des sources proches du dossier, la décision a été mise en délibéré au 28 juin.
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