Dans son prochain disque, Last Train va offrir un second souffle à plusieurs de ses chansons
Composer la bande-son d’un film qui n’existe pas (du moins pas encore), mettre en musique le flot de nos pensées ou les vicissitudes de nos vies… C’est à cette idée que s’est accroché Last Train pour son nouvel album, Original Motion Picture...
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Composer la bande-son d’un film qui n’existe pas (du moins pas encore), mettre en musique le flot de nos pensées ou les vicissitudes de nos vies… C’est à cette idée que s’est accroché Last Train pour son nouvel album, Original Motion Picture Soundtrack, à paraître le 17 mai prochain. Un disque pour lequel le quatuor s’est allié à l’Orchestre symphonique de Mulhouse, avec qui il s’est attelé à réécrire et réarranger d’anciens morceaux.
“Convaincus qu’un titre peut avoir plusieurs vies, qu’une histoire peut être racontée de multiples façons, on est retournés en studio et on a fait le choix d’expérimenter. On a découvert de nouveaux moyens d’expression, de nouvelles émotions”, écrivent-ils sur les réseaux sociaux. Une collaboration qui leur a permis de se rapprocher de “ce [qu’ils aiment] profondément”.
De “Jane” à “Heroin”
Premier exemple tout juste dévoilé : Heroin, ré-écriture d’une de leurs 1ères chansons – Jane – parue en 2017. Un “hommage au travail de Trent Reznor sur les Ghosts, de Thom Yorke ou encore de compositeurs comme Thomas Newman ou James Newton Howard”, explique le groupe dans un communiqué.
Cette nouvelle version s’ouvre avec une mélodie jouée au clavier, en suspens, qui est rejointe par la voix lénifiante du chanteur et parsemée de halos de guitares presque dissonants. Un crescendo qui ouvre la voie à l’ensemble d’instruments, lequel nourrit le morceau de ses violons et de ses envolées de flûtes. “À travers cette orchestration, nous avons voulu davantage mettre en avant les bois, les cuivres ou encore les percussions afin d’éviter le piège d’un rock symphonique convenu”, conclue le groupe.