Dans "Top Chef", ce conseil de Paul Pairet a marqué Mory Sacko

TOP CHEF - “Un, deux, trois: ça suffit”. Le conseil le plus important que le chef Paul Pairet a donné à Mory Sacko pourrait se résumer en trois chiffres. Mais il est en réalité une vraie leçon de minimalisme en cuisine, comme l’ancien candidat...

Dans "Top Chef", ce conseil de Paul Pairet a marqué Mory Sacko

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

TOP CHEF - “Un, deux, trois: ça suffit”. Le conseil le plus important que le chef Paul Pairet a donné à Mory Sacko pourrait se résumer en trois chiffres. Mais il est en réalité une vraie leçon de minimalisme en cuisine, comme l’ancien candidat de “Top Chef” nous l’a expliqué dans la vidéo en tête d’article. 

Celui qui anime désormais l’émission “Cuisine ouverte” sur France 3 est revenu sur son expérience “Top Chef”, alors que la 12e saison du concours culinaire bat son plein en ce moment sur M6. Mory Sacko se souvient d’un conseil donné dans les coulisses par son chef de brigade l’an passé, le chef triplement étoilé Paul Pairet.

“Il m’avait dit, ‘un, deux, trois: ça suffit’. Cela voulait dire que tu devais n’avoir que trois éléments dans ton plat. Tu peux les décliner, travailler sur les textures, mais ces ingrédients suffisent. Et c’est l’effet de se dire ‘je me bloque sur ces trois éléments’ qui stimule la créativité. C’est se mettre un handicap pour pouvoir derrière le surmonter.” 

Top Chef,  “un vrai accélérateur”

Mory Sacko était bien loin d’être un novice en cuisine avant de démarrer l’aventure “Top Chef” en 2020. Il avait fait ses armes au Mandarin Oriental à Paris, comme sous-chef de Thierry Marx. S’il n’a pas appris techniquement durant le concours, il est convaincu en revanche que “Top Chef” l’a fait progresser dans la présentation de ses assiettes. 

“C’est comme s’il y avait eu un déblocage psychologique depuis l’émission et j’ai compris comment mieux composer une assiette: qu’est-ce qu’on pose, comment on le fait et pourquoi”, explique-t-il. “Avant d’arriver à ‘Top Chef’ je faisais des préparations qui étaient bonnes, mais au moment de dresser l’assiette je dressais comme ça venait. Maintenant, quand je dresse je me dis qu’il faut que ce soit joli, mais je pense aussi à l’équilibre et la proportion des goûts. Sans ‘Top Chef’ j’aurais pris encore cinq ou six ans avant de comprendre totalement. Ça a été un vrai accélérateur.”

Mory Sacko a le vent en poupe depuis sa participation au concours culinaire. Après son élimination, il a quitté le Mandarin Oriental pour monter son propre restaurant à Paris, MoSuke. Il y pratique une cuisine inspirée du Japon et de l’Afrique de l’ouest. Un savoureux mariage de saveurs qui lui a permis de remporter sa première étoile au guide Michelin en janvier dernier, après seulement deux mois d’ouverture.

La brigade violette toujours active

Le jeune chef de 28 ans demeure très proche de ses camarades de brigade violette Adrien Cachot, Justine Piluso et Gianmarco Gorni. Ils continuent d’échanger sur WhatsApp dans un groupe appelé les “Ultraviolets”, en référence à leur mentor dans l’émission et son restaurant triplement étoilé, “Ultraviolet” à Shanghai.

“Le groupe a survécu à l’après ‘Top Chef’ et on a toujours le même rêve d’aller manger à ’Ultraviolet”et je ne lâcherai pas l’affaire là-dessus, je suis même prêt à faire la plonge dans son restaurant s’il le faut”, ironise Mory Sacko, qui confie avoir reçu les félicitations des quatre chefs de brigades et Stéphane Rotenberg après sa première étoile.  

S’il est très occupé avec la vente à emporter dans son restaurant et les tournages pour France 3, Mory Sacko garde tout de même un œil sur cette 12e saison du concours culinaire. Il a d’ailleurs discuté avec Mohamed Cheikh et Thomas Chisholm, deux candidats du cru 2021 avec qui il a déjà travaillé par le passé.

“Nous nous sommes vus avant l’émission et je n’ai pas voulu trop en dire, car je pense que c’était gâcher leur expérience de leur dévoiler comment ça se passait. Ils ont deux styles opposés: Thomas c’est un esprit libre, il est très créatif et il est capable de faire des choses totalement inattendues. Mohamed c’est plus un technicien sûr: on sait que tout ce qu’il fait c’est bon et c’est bien fait.”

À voir également sur Le HuffPost: Mory Sacko s’est inspiré de Netflix pour “Cuisine Ouverte” sur France 3