Dans TPMP, Marlène Schiappa explique le jour où elle a été suivie dans un train
HARCÈLEMENT - “On a toutes des histoires comme ça qui nous sont restées en mémoire”. Par “histoires comme ça”, Marlène Schiappa entend des histoires de harcèlement de rue, dont elle a aussi été victime comme elle l’a raconté jeudi 15 avril...
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HARCÈLEMENT - “On a toutes des histoires comme ça qui nous sont restées en mémoire”. Par “histoires comme ça”, Marlène Schiappa entend des histoires de harcèlement de rue, dont elle a aussi été victime comme elle l’a raconté jeudi 15 avril sur le plateau de TPMP.
Invitée chez Cyril Hanouna pour présenter son projet de “quartiers sans relous”, la ministre déléguée à la Citoyenneté a fait appel à son expérience personnelle en racontant le jour où elle a eu “la peur de sa vie”, pour lutter contre l’idée que le harcèlement de rue n’avait lieu que dans les quartiers les moins favorisés et expliquer le lancement d’un baromètre pour mesurer le harcèlement de rue et élaborer une cartographie des “zones rouges”
"J'ai eu la peur de ma vie"@MarleneSchiappa explique le jour où elle a été suivie par un homme dans la rue ! #TPMPpic.twitter.com/rreHO6OREd
— TPMP (@TPMP) April 15, 2021
Elle a tout d’abord avait évoqué son enfance “dans une cité au nord du périphérique” où elle devait “fomenter des stratégies d’évitement avant de sortir.” ″Ça c’était la vie en cité”, a-t-elle déclaré devant Jean Messiha, avant toutefois d’apporter un autre témoignage, destiné à faire taire les idées reçues.
“J’étais déjà mère de famille, j’étais trentenaire, j’ai été suivie dans un train par un type qui était bien sous tous rapports, à la gare Montparnasse. Il était en costume cravate avec une petite mallette et un gobelet Starbucks. Il m’a suivi, j’ai eu la peur de ma vie, je m’en suis sortie je ne sais pas comment”, a-t-elle raconté, face à Jean Messiha. “Avoir un costard et habiter dans le 16e” n’est jamais une “garantie”, a-t-elle conclu.
Un “baromètre des ‘zones rouges’”
Depuis l’entrée en vigueur de la loi en 2018 pour lutter contre le harcèlement de rue, un peu plus de 3000 verbalisations pour outrage sexiste ont été enregistrées, a rappelé la ministre. “Le nombre de verbalisations reflète simplement les moments où ce harcèlement a été constaté en flagrant délit par des forces de l’ordre”, commente-t-elle, “c’est pour cette raison que je souhaite lancer un baromètre du harcèlement de rue”.
Publié en août, ce baromètre aura pour objectif de mesurer l’ampleur du phénomène en France, le “cartographier” et identifier “les ‘zones rouges’ du harcèlement de rue”.
Une fois ces “zones rouges” délimitées, des actions seront mises en place, promet Marlène Schiappa, notamment le déploiement de policiers en civils qui interviendront “par surprise dès lors que des phénomènes de harcèlement de rue seront constatés”. “2000 des 10.000 recrutements supplémentaires annoncés récemment par Gérald Darmanin seront mobilisés pour ce projet”, a précisé la ministre.
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