David Pujadas dément faire des "ménages" pour TF1
POLÉMIQUE - Des “ménages”? Il assure qu’il n’en fait pas. En réponse à une enquête du magazine Capital, publiée au mois de février, l’ancien présentateur du “20 Heures” de France 2 devenu animateur sur LCI, David Pujadas, a pris la parole sur...
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POLÉMIQUE - Des “ménages”? Il assure qu’il n’en fait pas. En réponse à une enquête du magazine Capital, publiée au mois de février, l’ancien présentateur du “20 Heures” de France 2 devenu animateur sur LCI, David Pujadas, a pris la parole sur Twitter ce jeudi 4 mars.
Il voulait faire une “mise au point”. “En vingt ans de présentation, écrit-il, je n’ai jamais fait de ‘ménages’ ou de ‘prestations’. Fierté de travailler pour le groupe TF1, mais je n’en suis pas le salarié. Donc surpris de figurer sur la plaquette ‘TF1 Factory’ dont j’ignorais l’existence avant le papier de Capital.”
Mise au point: en 20 ans de présentation je n’ai jamais fait de «ménages» ou de «prestations». Fierté de travailler pour le groupe TF1, mais je n’en suis pas le salarié. Donc surpris de figurer sur la plaquette «TF1 Factory» dont j’ignorais l’existence avant le papier de Capital.
— David Pujadas (@DavidPujadas) March 4, 2021
Un “ménage”, terme du jargon des médias, consiste à rémunérer un journaliste pour faire la communication d’une entreprise privée, souvent à travers des événements comme des séminaires, des tables rondes ou des conférences.
Dans son article, le mensuel économique explique que la chaîne “TF1, bousculée par les plateformes comme Netflix et dont les revenus publicitaires partent de plus en plus chez Google, s’est relancée récemment dans ce business avec une ambition renouvelée” grâce à sa filiale TF1 Factory, lancée l’été dernier.
Depuis cet hiver, elle “bombarde” de mails les entreprises, leur proposant la compagnie d’une quarantaine d’animateurs du groupe, comme Christophe Beaugrand, Nikos Aliagas ou Alessandra Sublet, moyennant 10.000 à 20.000 euros. ”À la manière d’une agence classique, TF1 empoche une commission, qui va de 10 à 15% selon la prestation”, est-il précisé.
D’après un document public, accessible à cette adresse, le catalogue compte également des journalistes comme David Pujadas et Jean-Michel Aphatie.
Et cette offre pose donc pour certains des questions déontologiques. “La charte de Munich indique clairement qu’il ne faut jamais confondre le métier de journaliste avec celui de publicitaire ou de propagandiste”, rappelle le président du Conseil de déontologie journalistique et de médiation à Capital. Thierry Cerinato, membre de la Commission de la carte de presse, ajoute: “Cela peut semer le doute sur l’indépendance de TF1 et fragiliser ses reporters.”
Pour le moment, David Pujadas figure toujours sur la plaquette de “TF1 Factory”. Le groupe n’a pas répondu publiquement à l’animateur.
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