De faux certificats pour sécher la piscine? Blanquer et Schiappa lancent une étude

POLITIQUE - Mesurer l’ampleur d’un phénomène. Alors que l’Assemblée est en plein examen du projet de loi contre le séparatisme, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène...

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Le 9 décembre 2020 Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa sortaient d'une conférence de presse à l'Elysée, à Paris

POLITIQUE - Mesurer l’ampleur d’un phénomène. Alors que l’Assemblée est en plein examen du projet de loi contre le séparatisme, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa ont annoncé, ce jeudi 11 février dans un communiqué commun, lancer une enquête sur les “certificats de complaisance dits d’allergie au chlore contre-indiquant les cours de natation pour de jeunes filles”.

Autrement dit, ils s’attaquent aux faux certificats qui permettent selon eux d’éviter les cours de piscine à l’école. Ces derniers seraient en hausse affirme le communiqué sans avancer de chiffres. L’enquête, qui cherchera à mesurer “l’ampleur du phénomène”, est confiée au Conseil des sages de la laïcité, rattaché au ministère de l’Éducation nationale, et ses résultats seront rendus publics, précise le communiqué.

“L’école ne doit pas être un terrain propice au séparatisme religieux, lorsqu’un acte ou une manifestation a pour conséquence un refus d’activité, une revendication particulière, une contestation d’enseignement au nom de convictions religieuses”, ont-ils écrit, soulignant que ces certificats ne seront pas tolérés à l’école “dès lors qu’ils ne reposent pas sur des raisons médicales.”

 

La question des certificats de complaisance pour éviter les cours de piscine a déjà été soulevée dans les débats sur les séparatismes religieux. En octobre dernier, Marlène Schiappa avait notamment évoqué la nécessité “d’interdire les certificats de complaisance qui n’ont pas de rapport avec la santé de la personne”. Ils sont faits “en général pour retirer les jeunes filles des activités sportives”, a-t-elle poursuivi, citant notamment l’exemple de certificats dits “d’allergie au chlore” recensés dans des “proportions manifestement peu plausibles”. 

Le 21 janvier, en commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi actuellement discuté à l’Assemblée nationale, la ministre chargée de la Citoyenneté avait affirmé que l’État avait besoin d’une  enquête “de prévalence sur la délivrance des certificats d’allergie au chlore”. Elle réagissait à l’amendement déposé par la députée Marie-George Buffet, qui demandait à ce que le ministère de l’Éducation nationale fournisse des chiffres pour éclairer sur “l’ampleur du phénomène” des faux certificats. 

Parallèlement, Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa ont confié ce jeudi à l’ex-inspecteur général de l’Éducation nationale Jean-Pierre Obin une mission destinée à harmoniser et améliorer la formation à la laïcité des enseignants et chefs d’établissements, dont les conclusions seront rendues d’ici à avril. 

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