De Léo Ferré à Ryuichi Sakamoto, Vanessa Wagner fait des merveilles sur “Mirrored”

Vanessa Wagner ne perd pas de temps et boucle 2022 – après le très beau The Study of the Invisible paru au printemps dernier – avec ce délectable Mirrored. La pianiste, qui a fait ses gammes avec le répertoire classique avant de s’ouvrir à d’autres,...

De Léo Ferré à Ryuichi Sakamoto, Vanessa Wagner fait des merveilles sur “Mirrored”

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Vanessa Wagner ne perd pas de temps et boucle 2022 – après le très beau The Study of the Invisible paru au printemps dernier – avec ce délectable Mirrored. La pianiste, qui a fait ses gammes avec le répertoire classique avant de s’ouvrir à d’autres, va ainsi jusqu’au bout d’une démarche entamée avec Inland il y a trois ans : donner sa propre interprétation de perles de la musique minimaliste.

Au programme de Mirrored, on trouve des pièces de compositeurs qu’elle a déjà revisités comme les Américains Philip Glass, Moondog et Nico Muhly ou le pianiste français Melaine Dalibert.

Un toucher aérien qui fait des merveilles

Mais Vanessa Wagner aime élargir son horizon. Ici, elle s’attaque autant à Léo Ferré (Opus X, le bijou instrumental dévoilé dans le posthume Metamec) qu’à Ryuichi Sakamoto ou à un autre Français, Sylvain Chauveau, connu pour ses morceaux atmosphériques.

Comme précédemment, le toucher aérien de Vanessa Wagner fait des merveilles. De The Poet Acts de Glass écrit pour le long métrage The Hours (2002) à Mineral de Chauveau, la pianiste rend lumineuse la mélancolie des originaux. On se love dans la douceur de cette suite apaisée et mélodique sans que puisse s’installer, devant tant de beauté, un sentiment d’ennui.

Au contraire, chaque écoute renforce la croyance que Vanessa Wagner, interprète inspirée, fait œuvre de salut public. Auprès des mélomanes sensibles, cette nouvelle collection postule au titre de parfaite bande-son pour attendre les beaux jours.

Mirrored (InFiné/Bigwax). Sorti depuis le 25 novembre.