Découvrez comment la culture japonaise a inspiré le jeu de combat multijoueur PixelJunk Scrappers Deluxe, bientôt disponible

Bonjour à toutes et à tous ! Je m’appelle Yasuyoshi Yamamura, et je suis directeur artistique chez Q-Games. À l’occasion de la sortie prochaine de notre jeu de combat multijoueur endiablé PixelJunk Scrappers Deluxe, je vais partager avec vous...

Découvrez comment la culture japonaise a inspiré le jeu de combat multijoueur PixelJunk Scrappers Deluxe, bientôt disponible

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Bonjour à toutes et à tous ! Je m’appelle Yasuyoshi Yamamura, et je suis directeur artistique chez Q-Games. À l’occasion de la sortie prochaine de notre jeu de combat multijoueur endiablé PixelJunk Scrappers Deluxe, je vais partager avec vous quelques secrets de développement.

Yasuyoshi Yamamura, directeur artistique chez Q-Games

Depuis la sortie du tout 1er PixelJunk sur PS3 en 2007, les consoles PlayStation sont devenues le foyer spirituel de la série. De PixelJunk Shooter à Monsters, en passant par Racers et Eden, la série a reçu un soutien infaillible de la part des joueurs de PlayStation. Nous avons ainsi pu mélanger les genres et explorer de nouvelles mécaniques de jeu. Nous sommes heureux d’annoncer le grand retour de la série cette année à travers PixelJunk Scrappers Deluxe, bientôt disponible sur PlayStation 4 et PlayStation 5.

Les robots du soleil levant

Dans un monde post-apocalyptique où les robots règnent en maîtres et les poubelles débordent, les joueurs contrôlent une escouade de robots éboueurs, appelés Scrappers, qui se battent dans les rues de Junktown pour ramasser le plus de déchets possible. Dessiner des robots est l’un de mes passe-temps. Alors, quand l’un de nos réalisateurs a eu l’idée de créer un jeu mettant en scène des robots qui ramassent des déchets, j’ai tout de suite eu très envie de m’y mettre.

Incarnez un robot ramasseur de déchets et nettoyez les rues de Junktown

Cela fait 23 ans que Q-Games crée des jeux, à Kyoto. Nos sources d’inspiration sont souvent les choses qui nous entourent. Mais cette fois, nous avons décidé de donner vie à ce jeu en faisant appel à des aspects de la culture japonaise qui nous sont chers.

Les niveaux sont répartis dans cinq zones de Junktown. Les quatre 1ères sont inspirées de véritables lieux du Japon. Concernant la direction artistique, j’ai choisi d’avoir un regard authentique sur le Japon… et de le retourner complètement.

Animation des « idols »

Haruhabara est un mélange entre le célèbre quartier commerçant d’Akihabara et l’éblouissant quartier de la mode de Harajuku. J’ai fait de nombreuses recherches pour en repérer les aspects les plus reconnaissables.

Haruhabara, inspiré du quartier de l’électronique d’Akihabara et du quartier de la mode de Harajuku.

En plus d’être un lieu connu pour ses jeux vidéo et ses boutiques d’électronique, Akihabara est également réputé pour sa culture des « idols ». Je souhaitais donc créer des ennemis en lien avec cette thématique. J’ai commencé à esquisser les traits des trois membres du groupe Trinity Lovers, le groupe d’« idols » ennemi. Leur style est inspiré de celui de célèbres groupes de pop japonaise comme Perfume. J’ai toujours adoré les dessins animés avec des robots, notamment ceux dans lesquels des éléments s’associent pour se transformer en robots encore plus grands. Nous avons donc conçu la séquence du boss de façon à ce que les « idols » des Trinity Lovers fusionnent pour le combat final.

L’évolution de l’apparence des Trinity Lovers, de la version conceptuelle à la version finale

Les Trinity Lovers peuvent bien évidemment compter sur le soutien de leurs fervents fans, appelés Otabots, qui attaquent les joueurs en faisant de l’« Otagei ». Il s’agit d’une chorégraphie au cours de laquelle les fans d’« idols » agitent des bâtons lumineux sur le rythme de la musique. C’est un élément très populaire de la culture des « idols » au Japon. Le combat de boss final se déroule pendant un concert. Les joueurs doivent donc apprendre la chorégraphie pour éviter les attaques.

Un hommage à nos racines

L’idée de créer une zone inspirée de notre ville natale nous est venue tôt, et nous tenions à ce qu’elle soit parfaitement réussie. Kawaii Kyoto, la zone 4, est inspirée du Japon de l’époque d’Edo, avec de grands toriis et des sanctuaires anciens. Nous nous sommes amusés à définir comment ils s’intégreraient dans un décor futuriste.

Kyoto accueille également de nombreux festivals célèbres (appelés « matsuri »), dont le Gion Matsuri, au cours duquel les rues sont remplies de vendeurs de nourriture et d’étals. Notre studio donne sur le parcours du festival principal, et nous nous y réunissons chaque année pour regarder la parade. Alors, c’est génial d’avoir pu intégrer des éléments de matsuri dans PixelJunk Scrappers Deluxe. Afin de trouver l’inspiration pour la conception de niveau, notre équipe a pris part à de nombreux événements et a goûté plein de spécialités culinaires… pour le travail, bien sûr.

Une moto pas comme les autres

Concernant l’apparence des personnages, j’ai intégré de nombreux éléments liés à l’iconographie des festivals, et j’ai créé divers robots ennemis inspirés d’activités populaires et des traditions. Citons par exemple la danse d’Awa de la préfecture de Tokushima, vieille de 400 ans et utilisée comme attaque par les Awadoribots, ou encore les Tengubots, qui ressemblent à un esprit du folklore japonais.

[L’apparence des personnages, inspirée des matsuri]

L’un de mes personnages préférés en termes d’apparence est un motard « bosozoku » qui chevauche un « koinobori », ces fameux manches à air traditionnels japonais en forme de carpe qui flottent au vent. Il y a un côté amusant à voir un ennemi menaçant débarquer sur un poisson gonflable… Il y a aussi les Wasshoi Workers, qui portent des « happi », manteaux traditionnels à manches courtes, et qui utilisent de grands éventails pour maîtriser les joueurs.

Pour terminer, j’aimerais partager avec vous l’hommage que nous rendons au Shishimai, la célèbre danse du lion traditionnelle japonaise. Au début, l’esquisse devait servir d’élément de décor dans l’une des zones, mais au fil du développement, nous nous sommes attachés à cette apparence.

Les arts du spectacle traditionnels jouent un rôle majeur dans la culture japonaise. À seulement une heure de route du studio de Q-Games se trouve un sanctuaire très connu du nom de Namba Yasaka, qui comporte une gigantesque tête de lion à l’entrée. Après une refonte et quelques modifications en termes d’apparence, le roi Shishimai était né ! Traditionnellement, le Shishimai symbolise la chance et la fortune, fortune que vous recevez lorsque vous battez cet ennemi à la fin de la zone 4.

G-D – Le roi Shishimai, le boss, dans le sanctuaire Namba Yasaka d’Osaka

Ce n’est qu’un petit aperçu du monde extraordinaire que nous avons créé. Nous sommes impatients que vous le parcouriez ! Faites équipe avec vos amis, arpentez les rues de Junktown et battez-vous pour devenir les meilleurs dans PixelJunk Scrappers Deluxe, disponible cette année sur PlayStation.