“Demon Slayer : Le train de l’infini” cartonne au cinéma en France
A l’heure de la réouverture des salles de cinéma françaises, Demon Slayer a fait 350.000 entrées en une semaine. Un sacré succès. Sorti au Japon mi-octobre 2020, Demon Slayer : Le train de l’infini est devenu le troisième plus gros succès...
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A l’heure de la réouverture des salles de cinéma françaises, Demon Slayer a fait 350.000 entrées en une semaine. Un sacré succès.
Sorti au Japon mi-octobre 2020, Demon Slayer : Le train de l’infini est devenu le troisième plus gros succès du cinéma japonais. Dans un contexte épidémique, il a même étonnamment dépassé l’indétrônable Le Voyage de Chihiro, de Miyazaki. Là-bas, il a généré plus de 100 millions de dollars en seulement dix jours d’exploitation. C’est une 1ère au Japon, mais qu’en est-il en France ?
Alors qu’au bout du monde, il a attiré plus de 19 millions de spectateurs en 39 jours, dans l’hexagone, Demon Slayer est devenu le film le plus attendu lors de la réouverture des salles. En seulement une semaine, le film tiré de l’anime et du manga -du même nom- a obtenu 350.000 entrées. Ce succès surprise devance largement Tom et Jerry, ou encore Mandibules de Quentin Dupieux. Il est deuxième au box-office français, talonnant de près Adieu les cons d’Albert Dupontel. Contrairement à Ponyo ou Princesse Mononoké, celui-ci ne bénéficie pas de la renommée du Studio Ghibli. Mais il est parvenu à faire sa place, et à séduire un nouveau public.
Demon Slayer, la surprise en France
Le succès dit “surprise” de ce film d’animation peut surprendre, toutefois, de nombreuses raisons s’accordent pour le justifier. Après plusieurs mois de vide culturel, la réouverture des salles de cinéma est comme un bol d’air frais. Mais l’impatience due à la pandémie n’est pas la seule raison valable. L’immense attente de cette sortie, chez les fans de l’anime ou du manga notamment, a créé un énorme engouement.
La qualité de l’histoire y est universelle : elle correspond à plein de générations car beaucoup de tranches d’âge peuvent s’y projeter. On peut penser que le film est un Shōnen classique, puisqu’il rentre dans tous les codes de ce type de manga. Pourtant, c’est le personnage de Nezuko, et la dimension de possession des corps par des démons, qui rendent l’œuvre à la fois sombre et touchante. Et c’est exactement ce paroxysme qui a différencié Demon Slayer du reste.
L’œuvre a pour l’instant atteint les 440 millions de dollars de recettes dans le monde, ce qui annonce un nouvel âge d’or du manga animé dans les salles de cinéma.
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