Départementales: le RN retire son soutien à un candidat condamné pour agression sexuelle
POLITIQUE - Le jugement remonte à 2017. Cette année-là, Éric Dureux, candidat du Rassemblement national dans les Ardennes pour les prochaines élections départementales, a été reconnu coupable d’“agression sexuelle imposée à un mineur de moins...
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POLITIQUE - Le jugement remonte à 2017. Cette année-là, Éric Dureux, candidat du Rassemblement national dans les Ardennes pour les prochaines élections départementales, a été reconnu coupable d’“agression sexuelle imposée à un mineur de moins de 15 ans”, condamné à une peine de 8 mois de prison avec sursis et à une inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles.
L’information, dévoilée ce jeudi 3 juin par France 3 Grand-Est, a été confirmée par le principal intéressé qui réclame aujourd’hui “le droit à l’oubli” après avoir “payé sa dette”, selon des propos rapportés par le site L’Ardennais.
Le média régional indique également que l’homme, confronté à ces révélations, a choisi de ne plus être candidat, tandis que la formation de Marine Le Pen a “immédiatement” décidé de lui retirer son soutien dans le seizième canton du département (Sedan 3), là où il entendait se présenter.
Candidat malgré tout?
“Le Rassemblement national découvre aujourd’hui la condamnation, qui avait été cachée à la Commission nationale d’Investiture, visant Monsieur Éric Dureux pour des faits extrêmement graves”, explique ainsi la Direction de campagne des élections départementales du parti d’extrême droite dans un communiqué cité par L’Ardennais et précisant que son ancien candidat “est également suspendu à titre provisoire de sa qualité d’adhérent du Rassemblement national.”
Mais rien n’est aussi simple. Les règles électorales ne permettent pas à un candidat de se retirer officiellement après la date butoir du dépôt des listes. “Si des candidats se retirent après ces délais, ils demeurent candidats. Toutefois, ils peuvent ne pas déposer de bulletins ou retirer leurs bulletins”, rappelle un mémento édité par le ministère de l’Intérieur pour les scrutins des 20 et 27 juin prochains.
Au-delà de cette histoire, dont le Rassemblement national se serait sans doute bien passé, les difficultés de casting continuent pour Marine Le Pen et ses troupes. Avant de réagir au cas ardennais, la formation d’extrême droite avait déjà retiré son investiture à une creusoise après des propos racistes et antisémites sur les réseaux sociaux.
Candidate dans le canton 01-Ahun, dans le Creuse, Geneviève Veslin y écrivait, sous le nom de Geny Veslin, “la France n’est pas une déchetterie”, associé à des propos racistes, retrouvés par l’AFP sur le réseau russe VKontakt. Peu avant, le RN avait également retiré son soutien à une candidate en Corrèze, qui lançait, sur Twitter, entre autres tirades de ce type: “qu’on arrête de construire des mosquées, je suis OK pour les faire sauter.”
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