Des causementaires verbalisés devant l'Assemblée? La préfecture de police s'explique

POLITIQUE - La préfecture de police estime être dans son droit. Alors que plusieurs causementaires se sont indignés d’avoir été verbalisés mercredi 7 avril lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale, l’institution policière a justifié...

Des causementaires verbalisés devant l'Assemblée? La préfecture de police s'explique

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

POLITIQUE - La préfecture de police estime être dans son droit. Alors que plusieurs causementaires se sont indignés d’avoir été verbalisés mercredi 7 avril lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale, l’institution policière a justifié son intervention. 

Mercredi après-midi, le député Insoumis Loïc Prud’hommes a été momentanément empêché de regagner le Palais Bourbon tandis que d’autres, y compris de la majorité ont été verbalisés pour avoir rejoint de jeunes militants pour le climat, réunis aux abords de l’Assemblée. 

Au total, l’identité d’une demi-douzaine de députés présents a été relevée en vue d’une amende, jugée incompréhensible. Le député Agir Jean-Charles Larsonneur, verbalisé comme ses collègues Annie Chapelier et Dimitri Houbron, a déclaré avoir demandé des explications au ministre de l’Intérieur.  

Mais les explications sont venues dans un 1er temps de la préfecture de police elle-même. Sur Twitter dans la soirée, l’institution placée sous l’autorité de Didier Lallement a estimé que la verbalisation était justifiée en raison de l’interdiction signifiée de la manifestation.

Et de souligner pour sa défense “qu’à aucun moment” les élus verbalisés “n’ont fait état de leur qualité.” Une façon de se prémunir des accusations d’anti-constitutionnalité formulée par les députés Insoumis; cependant ces derniers évoquaient non pas les verbalisations mais l’épisode survenu à Olivier Prud’homme qui avait bien signalé son statut.

Depuis le début de l’examen de la loi Climat, ce petit rassemblement déclaré et initié par des jeunes se tient tous les jours devant l’Assemblée.

À voir également sur Le HuffPost: L’intervention de Mélenchon sur la loi Climat a tourné à la castagne avec la majorité LREM