Des causementaires verbalisés devant l'Assemblée? La préfecture de police s'explique
POLITIQUE - La préfecture de police estime être dans son droit. Alors que plusieurs causementaires se sont indignés d’avoir été verbalisés mercredi 7 avril lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale, l’institution policière a justifié...
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POLITIQUE - La préfecture de police estime être dans son droit. Alors que plusieurs causementaires se sont indignés d’avoir été verbalisés mercredi 7 avril lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale, l’institution policière a justifié son intervention.
Mercredi après-midi, le député Insoumis Loïc Prud’hommes a été momentanément empêché de regagner le Palais Bourbon tandis que d’autres, y compris de la majorité ont été verbalisés pour avoir rejoint de jeunes militants pour le climat, réunis aux abords de l’Assemblée.
Au total, l’identité d’une demi-douzaine de députés présents a été relevée en vue d’une amende, jugée incompréhensible. Le député Agir Jean-Charles Larsonneur, verbalisé comme ses collègues Annie Chapelier et Dimitri Houbron, a déclaré avoir demandé des explications au ministre de l’Intérieur.
#PJLClimat : mes collègues et moi-même verbalisés car nous débattions avec 3 jeunes militants à @AssembleeNat
— Annie Chapelier (@chapelierannie) April 7, 2021
‼️ Etrange scène que de voir le débat démocratique ainsi arrêté.. pic.twitter.com/9G9SRFsWKm
Mais les explications sont venues dans un 1er temps de la préfecture de police elle-même. Sur Twitter dans la soirée, l’institution placée sous l’autorité de Didier Lallement a estimé que la verbalisation était justifiée en raison de l’interdiction signifiée de la manifestation.
Et de souligner pour sa défense “qu’à aucun moment” les élus verbalisés “n’ont fait état de leur qualité.” Une façon de se prémunir des accusations d’anti-constitutionnalité formulée par les députés Insoumis; cependant ces derniers évoquaient non pas les verbalisations mais l’épisode survenu à Olivier Prud’homme qui avait bien signalé son statut.
Il faut noter qu'à aucun moment ces derniers n’ont fait état de leur qualité.
— Préfecture de Police (@prefpolice) April 7, 2021
Ce 1er groupe a été rejoint par des causementaires sortant de l'Assemblée Nationale, dont aucun n'a été verbalisé.
❌????️Puisqu'il faut vous le rappeler (ou vous l'apprendre) @prefpolice : "Aucun membre du Parlement ne peut faire l'objet d'une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'assemblée" Art. 26 de la Constitution https://t.co/H8hCJKVKs8
— Députée Obono (@Deputee_Obono) April 7, 2021
Depuis le début de l’examen de la loi Climat, ce petit rassemblement déclaré et initié par des jeunes se tient tous les jours devant l’Assemblée.
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