Des influenceurs approchés pour critiquer le vaccin Pfizer sur les réseaux sociaux

VACCIN - Plusieurs influenceurs ―qui comptent plus d’un million et demi d’abonnés sur YouTube au total― ont indiqué ce lundi 24 mai avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finance, de poster des messages...

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Des doses du vaccin anti-Covid PfizerBioNTech, en Suisse, en février 2021

VACCIN - Plusieurs influenceurs ―qui comptent plus d’un million et demi d’abonnés sur YouTube au total― ont indiqué ce lundi 24 mai avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finance, de poster des messages mettant en cause le vaccin Pfizer.

Sami Ouladitto (humoriste, avec près de 400.000 abonnés sur YouTube), Et ça se dit Médecin (interne en médecine, 84.000 abonnés Instagram) et Léo Grasset (vulgarisateur scientifique, 1,17 million d’abonnés à sa chaîne YouTube) ont partagé sur leurs comptes Twitter la même histoire: une agence les a contactés pour leur proposer un “partenariat” pour vertement critiquer le vaccin Pfizer/BioNTech.

“C’est étrange. J’ai reçu une proposition de partenariat qui consiste à déglinguer le vaccin Pfizer en vidéo. Budget colossal, client qui veut rester incognito et il faut cacher la sponso(risation: ndlr). Éthique/20. Si vous voyez des vidéos là dessus vous saurez que c’est une opé(ration), du coup”, explique Léo Grasset.

Un même scénario décrit par les deux autres personnalités des réseaux, Sami Ouladitto et Et ça se dit médecin.

“Incroyable. L’adresse de l’agence londonienne qui m’a contacté est bidon. Ils n’ont jamais eu de locaux là bas, c’est un centre laser esthétique! Tous les employés ont des profils LinkedIn chelous... qui disparaissent depuis ce matin. Tout le monde a bossé en Russie avant”, a ajouté dans l’après-midi Léo Grasset.

Pfizer, contacté par l’AFP, n’avait pas réagi lundi après-midi. Numérama qui dit avoir eu copie du mail adressé à Léo Grasset, évoque des courrier avec un anglais approximatif, mais aussi un vocabulaire qui tend au complotisme. Dans leur missive, les donneurs d’ordre assurent notamment que les médias ne causent pas du taux de mortalité du vaccin Pfizer, qui selon eux, serait supérieur à l’AstraZeneca.

Numérama, qui a également fait choux blanc en contactant Fazze, évoque également des similitudes entre ces propositions et des campagnes de communication lancées par la Russie. 

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