Des photos de policiers affichées dans un hall à Villetaneuse
POLICE - “Restez calmes, c’est le 1er avertissement.” Ce texte ainsi que neuf photos personnelles de plusieurs policiers ont été découverts placardés dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 avril dans les parties communes d’un immeuble de Villetaneuse,...
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POLICE - “Restez calmes, c’est le 1er avertissement.” Ce texte ainsi que neuf photos personnelles de plusieurs policiers ont été découverts placardés dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 avril dans les parties communes d’un immeuble de Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis.
Selon plusieurs médias, dont la publication spécialisée Actu17, ce sont des clichés appartenant à des policiers du commissariat d’Épinay-sur-Seine qui ont été retrouvés. Selon le parquet, rapporte France Bleu Paris, certains fonctionnaires auraient d’ailleurs été visés au cours des deux affichages. Au Parisien, une source précise que toutes les photos auraient la même origine. D’après les 1ers éléments de l’enquête, ces photos proviendraient ainsi d’un groupe Whatsapp intitulé “Mort aux flics”.
Après le compte @instagram regroupant une dizaine de photos de #policiers d’#epinaysurseine voilà que d’autres photos sont affichées dans le couloir d’un immeuble et diffusé sur un groupe @WhatsApp au mom explicite « #Mortauxflics »! ???? @MarleneSchiappa@GDarmaninhttps://t.co/K94cUz6n2Bpic.twitter.com/TZXbSs2hys
— Perrine Sallé (@Perrine_Salle) April 22, 2021
Une semaine plus tôt, certains de leurs collègues du même commissariat avaient connu pareil scénario dans un immeuble d’Épinay-sur-Seine. Des affichages condamnés par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
À Épinay-sur-Seine, les photographies de policiers appartenant à une unité de nuit avaient été placardées en format A4 dans un hall d’immeuble. On pouvait également y voir la conjointe de l’un des fonctionnaires visés, policière elle aussi, et lire les identités des membres des forces de l’ordre.
Dans les deux affaires, à Épinay-sur-Seine et à Villetaneuse, une enquête des chefs “d’atteinte à l’intimité de la vie privée et acte d’intimidation” a été ouverte par le parquet de Bobigny, et les investigations ont été confiées à la sûreté territoriale du 93.
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