Des vaccins anti Covid-19 combinés? Le Royaume-Uni fait le test

VACCINS - Mélanger des doses vaccins Pfizer/BioNtech et Oxford/AstraZeneca permettrait-il de mieux protéger du coronavirus? C’est l’idée du Royaume-Uni, qui a décidé de financer une étude sur 820 volontaires de plus de 50 ans pour tester l’efficacité...

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Le test est mené sur les vaccins AstraZeneca (sur la photo) et Pfizer mas d'autres vaccins anti-Covid seront ajoutés progressivement 

VACCINS - Mélanger des doses vaccins Pfizer/BioNtech et Oxford/AstraZeneca permettrait-il de mieux protéger du coronavirus? C’est l’idée du Royaume-Uni, qui a décidé de financer une étude sur 820 volontaires de plus de 50 ans pour tester l’efficacité du mélange vaccinal. Les résultats devraient être connus d’ici cet été. 

Baptisée Com-Cov, l’étude portera d’abord spécifiquement sur les vaccins Pfizer et AstraZeneca, avant que d’autres vaccins soient progressivement intégrés à l’essai. Au-delà du mélange vaccinal, les chercheurs chercheront également à connaître l’intervalle de temps optimal pour obtenir la meilleure immunité entre deux injections, ainsi qu’à savoir si le mélange de doses permet de protéger contre les variants du coronavirus. 

Plus précisément, l’expérience sera menée par un consortium national d’évaluation du vaccin, le “National Immunization Schedule Evaluation Consortium” (NISEC) sur huit sites différents en Angleterre, à savoir Londres, Oxford, Southampton, Birmingham, Bristol, Nottingham et Liverpool.

“Réponse immunitaire améliorée”

“Compte tenu des défis inévitables de la vaccination d’un grand nombre de la population contre Covid-19 et des contraintes potentielles d’approvisionnement mondial, il y a des avantages évidents à disposer de données pour soutenir un programme de vaccination plus flexible”, a déclaré le médecin Jonathan Van-Tam, qui participe à l’étude.

Selon lui, une combinaison de vaccins pourrait même permettre une réponse immunitaire renforcée, avec des niveaux d’anticorps plus élevés et plus durables. Et de conclure: “Cette étude nous offrira un meilleur aperçu de la façon dont nous pouvons utiliser les vaccins pour nous tenir au courant de cette méchante maladie.” 

La technique du mélange vaccinal n’est d’ailleurs par nouvelle puisqu’elle est déjà utilisée pour des maladies telles que l’hépatite B ou la tuberculose. L’étude n’aura toutefois “aucun impact sur le déploiement des vaccins”, a rassuré sur Sky News le “ministre du vaccin” britannique Nadhim Zahawi.

Le responsable de la campagne de vaccination outre-Manche rappelle que si un patient a reçu une première injection d’un vaccin, la deuxième sera réalisée avec un vaccin développé par le même laboratoire. “C’est à plus long terme que nous nous projetons, en gardant une position de leadership sur le reste du monde pour aider les autres pays dans la lutte”, a-t-il poursuivi.

À voir également sur Le HuffPost: Chez Pfizer, ces élus demandent de “libérer les brevets” sur les vaccins anti-Covid-19