Détresse étudiante: plus de 5000 "chèques psy" demandés, annonce Vidal
DÉTRESSE ÉTUDIANTE - Alors que le sort des étudiants français à l’heure de l’épidémie de covid-19 est devenu un sujet d’ampleur national, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a fait savoir que quelque 5000 étudiants avaient...
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DÉTRESSE ÉTUDIANTE - Alors que le sort des étudiants français à l’heure de l’épidémie de covid-19 est devenu un sujet d’ampleur national, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a fait savoir que quelque 5000 étudiants avaient demandé le “chèque psy” créé pour leur permettre de prendre soin de leur santé mentale.
Interrogée sur RTL, elle a précisé qu’il avait concerné la première semaine de février 1.200 étudiants, puis 2.000 étudiants par semaine, a-t-elle indiqué. Ces jeunes sont “pris en charge” dans un parcours de soin par des psychologues de ville, a-t-elle ajouté.
Plus de 5.000 #étudiants ont demandé à bénéficier du chèque psy depuis début février, indique @VidalFrederique dans #RTLMatin@BSportouch ⤵️ pic.twitter.com/9KLEXeoqOI
— RTL France (@RTLFrance) February 22, 2021
Au total, “plus de 840 psychologues de ville” se sont engagés à nos côtés, a-t-elle ajouté à propos de cette prise en charge d’un parcours de soin à destination des étudiants. “Le premier travail, c’est d’essayer que les étudiants expriment leur détresse.”
Par ailleurs, toujours selon Frédérique Vidal, plus de 75% des universités ont pour le moment modifié leurs emplois du temps pour permettre aux étudiants de revenir en cours en présentiel une journée par semaine. Quelque 90% des étudiants sont concernés par ces nouveaux emplois du temps: parmi eux, 60% reviennent, 40% préfèrent rester en présentiel, a dit la ministre.
“Pas lieu” de polémiquer sur “l’islamo-gauchisme”
La ministre a par ailleurs été interrogée sur le tollé déclenché par sa volonté d’enquêter sur “l’islamo-gauchisme” dans l’enseignement supérieur. Un sujet qu’elle a tenté de déminer ce lundi, regrettant que sa demande se soit transformée en polémique. “Je dis que je veux un état des lieux sur ce sujet, il n’y a pas lieu d’en faire une polémique”, a-t-elle estimé. “Des enquêtes, il y en a en permanence”, a-t-elle justifié, précisant qu’un rapport devrait lui être remis dans les prochains mois sur le sujet.
À la suite de sa sortie controversée, plus de 600 universitaires (enseignants, chercheurs...) ont réclamé samedi la démission de la ministre dans une tribune publiée par le journal Le Monde.
“Aujourd’hui, ce qui me préoccupe, c’est la question des étudiants”, a encore tenté de se défendre Frédérique Vidal: “Comment on fait pour que les étudiants puissent sortir de cette crise en n’étant pas désespérés.”
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