Deux ans après l'incendie, Notre-Dame de Paris est toujours en phase de sécurisation

NOTRE-DAME - La sécurisation de Notre-Dame de Paris va s’achever cet été, condition nécessaire pour lancer la reconstruction ”à l’identique”. Mais le chantier ne sera pas encore achevé le 15 avril 2024, cinq ans après l’incendie, lorsque sera...

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NOTRE-DAME - La sécurisation de Notre-Dame de Paris va s’achever cet été, condition nécessaire pour lancer la reconstruction ”à l’identique”. Mais le chantier ne sera pas encore achevé le 15 avril 2024, cinq ans après l’incendie, lorsque sera célébrée une 1ère messe dans la nef.

Vingt-quatre mois après le sinistre toujours inexpliqué qui avait ému le monde, la phase de sécurisation est menée tambour battant dans l’édifice gothique de 850 ans, et autour du trou béant qu’a laissé la flèche en s’écroulant.   

Les appels d’offres ont été engagés et les architectes multiplient les diagnostics permettant d’établir un calendrier précis des travaux à partir de l’hiver prochain, indique l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration, créé après l’incendie. 

Les délais de réouverture seront respectés

Le général Louis Georgelin, président de l’Établissement public chargé de reconstruire la cathédrale, était interrogé sur France Inter à l’occasion du deuxième anniversaire de l’incendie de Notre-Dame et alors qu’il s’apprêtait à s’y rendre en compagnie d’Emmanuel Macron et de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. “Nous tiendrons le délai” de rendre Notre-Dame au culte et à la visite en 2024, a-t-il affirmé ce jeudi. “La mission est difficile, a-t-il admis. Il faut se concentrer sur l’objectif de rendre la cathédrale au culte et à la visite en 2024. C’est ce que veut le président de la République et nous tiendrons le délai”.

Dernière étape, la sécurisation des voûtes

Sur le chantier règne un entrelacs d’échafaudages, de filets et de bâches, où s’activent charpentiers, cordistes, échafaudeurs... L’heure est à la pose à 27 mètres de hauteur d’une soixantaine de cintres en bois sous les voûtes pour les consolider provisoirement. Un parapluie géant à la croisée du transept permettra d’assurer la mise hors d’eau.

Depuis le démantèlement en décembre de l’échafaudage calciné qui entourait la flèche, 40.000 tubes sciés un à un en six mois, le danger d’un écroulement est écarté. La sécurisation a coûté 165 millions d’euros. Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la pandémie et surtout les nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts. 

Alors que certains disent que les 833 millions d’euros de dons et promesses de dons sont excessifs, et d’autres au contraire qu’ils sont insuffisants, Jean-Louis Georgelin a donné son évaluation ”à ce stade”: “nous aurons besoin de tous ces dons pour tous les travaux nécessaires pour mettre debout cette cathédrale”. Mais, a-t-il dit, la question des coûts doit être ”évaluée de manière constante”. 

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