DiCaprio, cet obscur objet du désir (à moitié) dévoilé sur Arte
↵ Dans un entretien donné à Konbini, Gérard Depardieu ose une phrase sur Leonardo DiCaprio : “C’était un acteur à peu près libre et depuis qu’il s’est mis avec Scorsese, ça y est... C’est un mec qui enlève la joie de l’acteur.” Constat génialement...
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Dans un entretien donné à Konbini, Gérard Depardieu ose une phrase sur Leonardo DiCaprio : “C’était un acteur à peu près libre et depuis qu’il s’est mis avec Scorsese, ça y est... C’est un mec qui enlève la joie de l’acteur.” Constat génialement cruel, totalement juste pour qui s’en tiendrait à la surface du phénomène.
Avec d’autres, DiCaprio incarne le stade bodybuildé de la méthode Actors Studio, qu’il revêt d’une conscience malheureuse frôlant parfois la putréfaction. Jusque dans ses accès de sauvagerie, l’acteur évoque la bête bien dressée, asphyxiée par sa virtuosité et qui tourne en rond dans la cage de films majestueux, ou qui se rêvent comme tels.
De James Cameron à Tarantino, Most Wanted!, documentaire consacré à l’acteur, revient sur cette carrière scandée en plusieurs étapes : l’enfant acteur prodige déjà converti aux performances (aussi à l’aise dans le rôle de Rimbaud que dans celui d’un handicapé), l’événement Titanic (1997) qui le consacre comme figure romantique indépassable – un boys band à lui tout seul, qui traîne ses allures d’éphèbe comme un fardeau et dont L’Homme au masque de fer (Randall Wallace, 1998) pourrait être la métaphore.