Distancié mais toujours épatant, le festival de Gérardmer se réinvente en ligne

Pour sa 28e édition, le Festival international du film fantastique de Gérardmer, présidé par Bertrand Bonello, a fait le pari de proposer un festival en ligne tout en respectant les contours habituels d’une édition physique. Toutes les sections...

Distancié mais toujours épatant, le festival de Gérardmer se réinvente en ligne

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Pour sa 28e édition, le Festival international du film fantastique de Gérardmer, présidé par Bertrand Bonello, a fait le pari de proposer un festival en ligne tout en respectant les contours habituels d’une édition physique. Toutes les sections traditionnelles sont ainsi maintenues et visibles dans la limite d’une jauge de places virtuelles, soit gratuitement (courts métrages, section Rétromania, masterclass), soit au prix de 5 euros la séance (compétition, hors compétition, séance spéciale).

Pour cette édition virtuelle, Host de Rob Savage porte assez naturellement le rôle d’ambassadeur. Buzz retentissant depuis sa diffusion cet été sur la plateforme Shudder, ce film d’horreur britannique, tourné pendant le confinement, met en scène une séance de spiritisme par écrans interposés, exécutée sur le logiciel de visioconférence Zoom. Bien foutu et terriblement immersif, le film, présenté en compétition, est paré d’une couche méta qui l’assure déjà d’être un temps fort du festival.

L’autre grande attente est diffusée en séance spéciale et se nomme Aya et la Sorcière. Réalisé par Miyazaki fils, c’est le premier film tourné en 3D et en images de synthèse par le Studio Ghibli. Si cette nouvelle nature d’images devrait en déstabiliser plus d’un·e dans les premières minutes du film, le dessin d’Aya et la Sorcière s’avère être une jolie réussite et permet une refonte particulièrement rafraîchissante de l’univers du studio japonais. C’est, en revanche, du côté du récit et du développement des personnages que l’opus laisse un goût d’inachevé. Un résultat pas désagréable, mais à ranger du côté des rares œuvres mineures de Ghibli. Peut-être que le film a été pensé comme un épisode transitoire, en attendant le prochain film de Miyazaki père prévu pour 2023.