Dix ans du label Cracki Records en une compile
Depuis 2010, Cracki Records s’emploie à publier des disques et à tracer son chemin au sein de l’industrie de la musique. Ce petit laps de temps pourrait paraître assez court, et pourtant le label à l’éléphant s’est vite créé une identité très...
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Depuis 2010, Cracki Records s’emploie à publier des disques et à tracer son chemin au sein de l’industrie de la musique. Ce petit laps de temps pourrait paraître assez court, et pourtant le label à l’éléphant s’est vite créé une identité très forte, partagée entre electro chill, pop teintée de house et techno parfois plus expérimentale. C’est ce que l’on redécouvre avec grand plaisir pour cette compilation maison, prévue en 2020 pour le dixième anniversaire de Cracki, et décalée pour des raisons évidentes – même si les festivités sont toujours ajournées.
Dans ce troisième volume des Mémoires d’éléphant se côtoient ainsi la froideur synthétique d’Agar Agar (l’excellent I’m That Guy), la tropicalité pleine de marimbas d’Antonin Appaix (Aquaplaning), la pop 80’s de Gents (Smoke Machine) ou les inflexions psychédéliques et torturées de Renart (Drama Dance).
Toujours à la pointe de la découverte
Mais on s’en doutait : Cracki Records n’allait pas souffler ses dix bougies en ne réunissant que des morceaux issus de son catalogue, et donc déjà parus. De nombreux inédits figurent au générique du disque. En 1er lieu Agar Agar, avec le titre carrément acid Biceps.
On relèvera aussi le duo disco-pop trémoussant de Yen Yen et David Numwami, qui accroche notre oreille dès les 1ère notes (Likes), un remix très sensible du Music Is God My Love de Chassol par Ménage à Trois, ou encore une relecture trap de la chanson Neptune de Lucien & the Kimono Orchestra – initialement sortie avec Moodoïd et totalement réinventée ici avec le rappeur londonien Lord Apex.
L’ensemble vient donc définir les contours d’un label défricheur, qui a toujours été à la pointe de la découverte de nouveaux talents. Et la conclusion s’impose d’elle-même. D’une part, on souhaite saluer le travail (et le nez fin) de cette structure ; d’autre part, on croise les doigts très fort pour pouvoir vite danser tous ensemble sur les vingt-huit morceaux qui composent cette belle compilation.
Mémoires d’éléphant #3 (Cracki Records/A+LSO/Sony Music)