Donald Trump insulte Mark Zuckerberg après sa suspension sur Facebook
INTERNATIONAL - Évincé des grands réseaux sociaux depuis l’assaut meurtrier du Capitole, l’ex-président américain Donald Trump a déposé mardi 7 septembre des plaintes collectives contre Facebook, Twitter, Google et leurs patrons, en les accusant...
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INTERNATIONAL - Évincé des grands réseaux sociaux depuis l’assaut meurtrier du Capitole, l’ex-président américain Donald Trump a déposé mardi 7 septembre des plaintes collectives contre Facebook, Twitter, Google et leurs patrons, en les accusant d’être responsables d’une “censure illégale, inconstitutionnelle”.
Le lendemain, il était l’invité de la chaîne Fox News pour évoquer son bannissement de plusieurs réseaux sociaux, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
L’ex-président américain n’a pas mâché ses mots en évoquant des dîners qu’il aurait eus avec le patron de Facebook et sa femme Priscilla Chan à la maison blanche. A l’antenne, il a carrément insulté Mark Zuckerberg, estimant que celui-ci venait lui “lécher le cul” quand il était à la Maison Blanche.
En juin, Facebook avait suspendu Donald Trump pour deux ans. Le républicain avait déjà été exclu de la plateforme, temporairement, le 7 janvier dernier lorsqu’il était encore président pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque du Capitole à Washington la veille, une décision sans précédent.
Twitter l’avait aussi évincé après l’assaut meurtrier du Capitole mené pendant la cérémonie de certification de la victoire de son rival Joe Biden, le 6 janvier. Il ne sera pas autorisé à revenir sur le réseau social, même s’il est réélu en 2024.
Pour la liberté d’expression
Donald Trump a déclaré s’être engagé “dans un combat” pour défendre la liberté d’expression dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey. Mais les chances que cette plainte aboutisse sont maigres, selon des experts en droit.
“Les réseaux sociaux ont donné un pouvoir extraordinaire à un groupe de géants de la Big Tech”, a accusé le 45e président des États-Unis, qui flirte avec une nouvelle candidature en 2024.
Devant un parterre d’invités, le milliardaire a expliqué avoir déposé des plaintes collectives contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey.
Ces trois patrons “mettent en oeuvre une censure illégale”, a-t-il affirmé. “Il n’y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu’ils aient banni le président des États-Unis en fonctions” de leurs plateformes.
Avec cette plainte, présentée aux côtés d’une organisation qui promeut ses politiques défendant “l’Amérique d’abord”, l’America First Policy Institute, Donald Trump a dit espérer que le tribunal fédéral du district sud de la Floride ordonne “l’arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part” des réseaux sociaux.
Fraudes et “fake news”
Avant d’être banni, Donald Trump comptait près de 89 millions d’abonnés sur Twitter ainsi que 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram.
Sur ces plateformes, il avait notamment minimisé la gravité de la pandémie et dénoncé de soi-disant fraudes électorales, jamais démontrées devant les tribunaux.
“Google et YouTube ont effacé d’innombrables vidéos qui osaient mettre en doute le jugement de l’Organisation mondiale de la santé” pendant la pandémie de Covid-19, a déploré l’ex-président mercredi.
Le magnat de l’immobilier a été à l’origine de nombreux litiges au cours de sa carrière, mais ceux-ci ont rarement abouti. Il a toutefois affirmé mercredi vouloir aller jusqu’au bout dans ce dossier.
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