Donald Trump lâché par ces républicains après l'invasion du Capitole

ÉTATS-UNIS - Il aura fallu plus de quatre ans pour qu’une énième goutte fasse enfin déborder le vase. Depuis ce mercredi 6 janvier et les scènes ahurissantes de l’envahissement du Capitole par des militants pro-Trump, de plus en plus de leaders...

Donald Trump lâché par ces républicains après l'invasion du Capitole

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Stephanie Grisham, Lindsey Graham et Kelly Loeffler (de gauche à droite) font partie des responsables républicains qui ont tourné le dos à Donald Trump après les violences survenues au Capitole, à Washington D.C.

ÉTATS-UNIS - Il aura fallu plus de quatre ans pour qu’une énième goutte fasse enfin déborder le vase. Depuis ce mercredi 6 janvier et les scènes ahurissantes de l’envahissement du Capitole par des militants pro-Trump, de plus en plus de leaders du parti républicain tournent le dos au président sortant (et officiellement vaincu depuis ce jeudi). 

“Trop, c’est trop”, a résumé Lindsey Graham, puissant sénateur républicain et désormais ex-soutien passionné du milliardaire. “Trump et moi, nous avons fait un sacré bout de chemin ensemble, et je déteste que cela se termine ainsi. Mais ne comptez plus sur moi”, a-t-il déclaré, alors que les parlementaires américains participaient au processus de certification de l’élection de Joe Biden. 

Dans la même veine, la très conservatrice sénatrice de Géorgie Kelly Loeffler, vaincue lors d’un scrutin décisif qui a offert le Sénat américain aux démocrates, a pris ses distances avec la ligne trumpiste. “En arrivant à Washington ce matin, j’avais la ferme intention de m’opposer à la certification des votes des électeurs”, a-t-elle déclaré. “Mais les événements qui se sont produits aujourd’hui m’ont forcé à reconsidérer ma position, et je ne peux pas en bonne conscience m’opposer à la certification de ces électeurs.” 

“Notre pays a besoin d’une transition pacifique”

Comme elle, de nombreux élus républicains qui avaient clamé leur intention de freiner et si possible d’empêcher le processus de certification en contestant les résultats de plusieurs États-clés lors de la présidentielle ont fait marche arrière. Mais tous n’ont pas fait ce choix-là, puisqu’ils étaient encore 138 à la reprise des débats, après l’invasion du Capitole par les manifestants, à soutenir les motions de contestation des résultats. 

Du côté de l’exécutif, de nombreux responsables ont également pris la décision de rompre avec le camp Trump. Et de façon encore plus radicale que les élus puisqu’ils ont remis leur démission.

On compte parmi eux: la directrice de cabinet de Melania Trump et ancienne communicante du président Stephanie Grisham ; l’adjointe à la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Matthews, une secrétaire de cette même équipe, le numéro 2 de la sécurité nationale, la responsable des affaires sociales de la présidence Anna Cristina Niceta... Et cette liste pourrait encore s’allonger dans les heures qui viennent, selon nos confrères américains.

“Ayant travaillé dans les couloirs du Congrès, j’ai été extrêmement perturbée par ce que j’ai vu aujourd’hui”, a par exemple justifié Sarah Matthews. “Je vais quitter mon poste, et ce avec prise d’effet immédiat. Notre pays a besoin d’une transition pacifique.”  

À voir également sur Le HuffPost: Les images du chaos dans le Capitole à Washington