Donald Trump, toujours indécis pour 2024, attaque Biden et Chine
ÉTATS-UNIS - Flirtant avec une nouvelle candidature présidentielle en 2024, Donald Trump, banni des réseaux sociaux, a donné ce samedi 5 juin dans la soirée son 1er discours télévisé depuis des mois en avertissant que la “survie de l’Amérique”...
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ÉTATS-UNIS - Flirtant avec une nouvelle candidature présidentielle en 2024, Donald Trump, banni des réseaux sociaux, a donné ce samedi 5 juin dans la soirée son 1er discours télévisé depuis des mois en avertissant que la “survie de l’Amérique” dépendait d’une victoire républicaine lors des élections causementaires l’an prochain.
Si l’ex-président américain a retrouvé sa musique de campagne, le ton était plus posé, contenu, devant les quelque 1200 invités à la convention du parti républicain de Caroline du Nord que lors de ses célèbres grands meetings.
Lors d’un discours-fleuve d’environ 1H30 à Greenville, dans le sud-est des États-Unis, l’ancien animateur de téléréalité âgé de 74 ans a de nouveau effleuré l’idée d’une nouvelle candidature en 2024, “une année que j’attends avec impatience”, sous les applaudissements. Mais toujours aucune décision de prise.
Et a répété ses allégations infondées de fraudes électorales massives lors de la présidentielle de novembre 2020. “Cette élection restera dans l’Histoire comme le plus grand crime du siècle”, a lancé celui qui n’a toujours pas explicitement reconnu la victoire de son successeur démocrate, Joe Biden, près de cinq mois après avoir quitté la Maison Blanche.
Former President Donald Trump: "As we gather tonight, our country is being destroyed before our very own eyes. Crime is exploding. Police departments are being ripped apart and defunded. Can you believe that?"
— CSPAN (@cspan) June 6, 2021
Full video here: https://t.co/khs43DlA8Jpic.twitter.com/qRFM0uZFq9
Banni des réseaux sociaux depuis l’assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier par ses partisans, qui dénonçaient le “vol” de l’élection, le milliardaire n’avait pas prononcé de discours télévisé depuis février.
Malgré ce silence, il reste toujours aussi influent chez les républicains et, se posant en faiseur de rois, distribue, par voie de communiqués quotidiens, ses soutiens électoraux pour les élections causementaires des “midterms” de novembre 2022... ou les critiques au vitriol de ses ennemis.
“La survie de l’Amérique dépend de notre capacité à élire des républicains à tous les niveaux, en commençant pas les midterms l’année prochaine”, a-t-il déclaré.
Immigration clandestine ”à des niveaux record”, “nos entreprises pillées par des cyberattaques étrangères”, le prix de l’essence “qui explose”, il a dépeint une image calamiteuse du début de mandat de Joe Biden.
“L’Amérique est méprisée et humiliée sur la scène mondiale”, s’incline “devant la Chine”, a-t-il accusé. “Rappelez-vous, je ne suis pas celui qui critique la démocratie, je suis celui qui essaie de la sauver”, a-t-il lancé devant le public acquis à sa cause.
Former President Donald Trump: "Remember, I am not the one trying to undermine American democracy. I'm the one that's trying to save it. Please remember that."
— CSPAN (@cspan) June 6, 2021
Full video here: https://t.co/khs43DlA8Jpic.twitter.com/0m9PQMdS5l
Le 45e président des États-Unis a aussi repris d’autres grands sujets populaires chez les républicains, comme la défense du droit de porter des armes, l’“endoctrinement” supposé des écoliers dans les écoles publiques où l’on cause du racisme, provoquant des applaudissements.
Le public est en revanche resté silencieux lorsqu’il s’est dit “très fier” d’avoir acheté “des milliards de dollars de ce vaccin avant même que nous sachions qu’il fonctionnait”. “Nous avons sauvé des millions et des millions de vies”, a-t-il martelé, sans susciter de réaction. Les États-Unis affichent le plus lourd bilan au monde, avec près de 600.000 morts du Covid-19.
Très proche de sa famille, l’ex-président a un instant laissé la place à sa belle-fille Lara Trump pour annoncer qu’après des mois de rumeurs, elle ne se présenterait finalement pas pour un siège au Sénat américain.
Le magnat de l’immobilier a aussi dénoncé les “procureurs de la gauche radicale à New York”, alors qu’un grand jury y a été mis en place en mai pour déterminer les charges qui pourraient peser contre lui ou son groupe.
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