"Droit de regard" des policiers sur la justice: Olivier Faure rétropédale
POLITIQUE - Marche arrière. Face à la polémique provoquée à gauche par sa proposition de “droit de regard” accordé aux policiers sur les décisions de justice, le patron du Parti socialiste Olivier Faure rétropédale. Dans un tweet publié ce...
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POLITIQUE - Marche arrière. Face à la polémique provoquée à gauche par sa proposition de “droit de regard” accordé aux policiers sur les décisions de justice, le patron du Parti socialiste Olivier Faure rétropédale. Dans un tweet publié ce jeudi 20 mai, le député de Seine-et-Marne revient sur cette déclaration qui a dérouté jusque dans son propre parti.
“Je veux être clair. Mon expression ‘droit de regard’ de la police était malheureuse. La démocratie fonctionne avec des institutions où le rôle de chacun est défini, et les pouvoirs séparés”, rectifie Olivier Faure, avant d’assurer: “jamais je ne transigerai avec ces principes”.
Je veux être clair. Mon expression « droit de regard » de la police était malheureuse. La démocratie fonctionne avec des institutions où le rôle de chacun est défini, et les pouvoirs séparés. Jamais je ne transigerai avec ces principes.
— Olivier Faure (@faureolivier) May 20, 2021
Mercredi soir, et alors que la participation à la manifestation des policiers a posé un cas de conscience à la gauche, le 1er secrétaire du PS avait précisé sa position, en expliquant qu’il voulait ”élargir aux policiers les Commissions pluridisciplinaires uniques”, lesquelles jugent de la dangerosité et de la vulnérabilité d’un détenu. “C’est un lieu d’échange institutionnel, consultatif et de partage d’informations. On y entend les moniteurs de sport, aumôniers, visiteurs de prison, mais on ne pourrait pas entendre les policiers sur les récidivistes ou les criminels? Il faut permettre un échange régulier entre les deux services publics qui assurent notre protection et ne pas entretenir l’opposition Police-justice”, avait-il interrogé dans une série de tweets.
Sans convaincre visiblement, puisque la présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale, Valérie Rabault n’a pas du tout adhéré à cette explication de texte. “Oui au soutien à la police endeuillée et confrontée à des violences. Oui au respect du rôle de chaque institution, fondement de l’État de droit. Non à la confusion qui résulterait d’un droit de regard de la police sur les décisions de justice”, a-t-elle tweeté ce jeudi matin.
Reste maintenant à savoir si ce rétropédalage d’Olivier Faure suffira à convaincre les siens. “Nous sommes dans un État de droit démocratique où le rôle de chacun doit être clair, les policiers et les magistrats soutenus dans leurs missions, et les pouvoirs séparés. Il ne peut y avoir de droit de regard de la police sur les décisions de justice”, a réagi le député PS des Landes Boris Vallaud, après cette “clarification bienvenue” faite par Olivier Faure. On a connu soutien plus chaleureux de l’un part d’un porte-parole à son chef de parti.
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