Dupont de Ligonnès est parti aux États-Unis avec sa famille, affirment sa mère et sa sœur
FAITS DIVERS - Dix ans après, leur vision n’a pas changé d’un pouce. Ce samedi 3 avril, nos confrères de 20Minutes publient une entrevue de Stéphane Goldenstein, l’avocat de Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès, respectivement la mère...
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FAITS DIVERS - Dix ans après, leur vision n’a pas changé d’un pouce. Ce samedi 3 avril, nos confrères de 20Minutes publient une entrevue de Stéphane Goldenstein, l’avocat de Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès, respectivement la mère et la sœur de l’un des hommes les plus recherchés de la planète, principal suspect du meurtre de cinq membres de sa famille (son épouse et leurs quatre enfants), en avril 2011 à Nantes.
Deux femmes qui n’ont eu de cesse, tout au long de la décennie, d’affirmer que Xavier Dupont de Ligonnès est innocent, qu’il n’a pas pu commettre une telle atrocité, qu’il ne s’est pas suicidé et qu’il est bel et bien parti -comme il l’avait écrit dans les jours suivant la mort de sa famille- vivre aux États-Unis avec femmes et enfants, sous une nouvelle identité, dans le cadre du programme de protection des témoins.
Des affirmations auxquelles elles se cantonnent encore toutes deux, comme le répète leur avocat à 20Minutes. “Il y a une vérité judiciaire, il y a une vérité médiatique, mais la vérité originelle ne ressort pas des actes d’enquête”, assure ainsi maître Goldenstein, relayant la parole de ses clientes. Et d’ajouter, citant Christine, la sœur de “XDDL”: “Pourquoi Xavier aurait-il menti quand il annonce dans un courrier qu’il a été obligé de partir avec sa famille à l’autre bout du monde? Puisqu’on ne nous apporte pas la preuve de sa culpabilité, c’est qu’il n’est pas coupable.”
Une théorie très vite écartée en toile de fond
Une version des faits très rapidement écartée par les enquêteurs, et à laquelle le juriste ne semble d’ailleurs pas vraiment croire, même s’il respecte la volonté de ses clientes de la défendre. En effet, le doute de la mère et de la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès s’appuie sur une théorie selon laquelle les corps retrouvés sous la terrasse de la maison nantaise de la famille ne seraient pas les leurs et auraient été remplacés par d’autres, permettant aux membres de la famille de partir vivre à l’étranger pour refaire leur vie.
“C’est aussi difficile pour moi, avocat, de penser qu’on a pu substituer des corps au profit d’autres corps. Mais c’est leur position. Je ne la partage pas mais je la respecte”, explique Stéphane Goldenstein.
Et d’avancer plusieurs éléments procéduraux litigieux, selon lui et ses clientes: “Le juge a donné un permis d’inhumer très rapidement, ce qui est d’ailleurs étonnant pour une telle affaire criminelle. L’inhumation aussi a été rapide. On a également refusé à un ami médecin de la famille d’aller voir les corps sous prétexte que l’identification était formelle”, liste-t-il, toujours à 20Minutes.
Des accusations de dérive sectaires rejetées
Ainsi, Christine et Geneviève Dupont de Ligonnès “espèrent” toujours revoir leur frère et fils, “ainsi que les membres de sa famille”, assure encore l’avocat, répétant que ses clientes ne croient aucunement à la possibilité d’un tel passage à l’acte, ni d’un éventuel suicide ensuite. Il affirme néanmoins qu’aucune prise de contact n’a eu lieu entre le suspect, vu pour la dernière fois sur des images de vidéosurveillance le 15 avril 2011 dans le Var, et sa famille.
“Je conçois évidemment qu’il y a des indices extrêmement graves et concordants qui pèsent contre Xavier”, poursuit maître Goldenstein. “Mais je regrette que l’enquête soit partie dans une seule direction depuis le départ. Avant avril 2011, il n’y avait aucun signe avant-coureur.”
Dans ce même entretien, l’avocat balaye en outre les accusations d’appartenance et même de direction d’une secte de Christine et Geneviève Dupont de Ligonnès, plusieurs fois revenues ces dernières années. Quant à savoir si l’affaire sera un jour élucidée, maître Goldenstein se montre plutôt optimiste: “J’espère bien qu’on l’aura retrouvé (dans dix ans, ndlr). J’y crois. Plus la presse en cause, plus c’est possible.”
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