Écarter les candidats politiques auteurs de violences sexuelles? La base, pour ces manifestantes
POLITIQUE - “Il est temps pour les formations politiques de prendre leurs responsabilités.” L’appel, envoyé en novembre 2019 en vue des municipales de 2020, semble ne pas avoir été suffisamment entendu. Dans une nouvelle tribune publiée ce...
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POLITIQUE - “Il est temps pour les formations politiques de prendre leurs responsabilités.” L’appel, envoyé en novembre 2019 en vue des municipales de 2020, semble ne pas avoir été suffisamment entendu. Dans une nouvelle tribune publiée ce 8 mars sur France Info, 150 personnalités ont réitéré l’appel à un ”#MeToo des territoires”, en vue des élections régionales et départementales de juin prochain, dénonçant au passage “l’omerta” qui persiste au sein des partis politiques.
Parmi elles: l’eurodéputée LFI Manon Aubry, la militante féministe Caroline de Haas, la candidate aux régionales en Île-de-France Audrey Pulvar, le premier adjoint à Paris Emmanuel Grégoire ou encore la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau. Leur objectif? Pousser les victimes à “témoigner des faits en écrivant aux partis (...) afin que des listes écartant les candidats sexistes et responsables de violences puissent être constituées”.
“En novembre 2019, nous alertions les partis politiques sur le danger qui consiste à investir des agresseurs sexuels pour les élections municipales. À Draveil, à Firminy, au Gosier, à Cabourg, des hommes condamnés par la justice pour viol, pour agression sexuelle, pour atteinte sexuelle sur mineure, pour violences conjugales, ont pourtant été élus”, signalent les signataires.
“Pour l’exemple”
Dans les rues ce même jour, les manifestantes ont battu le pavé. Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé à Paris et dans plusieurs grandes villes de France. Elles y ont dénoncé la persistance des inégalités subies par les femmes, que la crise sanitaire et les confinements ont encore renforcées. “Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête!”, scandent-elles. Écarts de salaires, discriminations, violences sexuelles et sexistes...Les femmes, ce sont toujours en 2021, ces premières de corvées.
Devant le palais de justice, les voix se font plus dures contre les violences sexuelles. Des portraits de certains hommes politiques et médiatiques accusés par des femmes ont été brandis devant les grilles.
Au Huffpost, la plupart des manifestantes interrogées expliquent co-signer elles aussi en pensée cette nouvelle tribune. “C’est normal en fait” que des candidats se doivent d’être irréprochables, nous expliquent-elles. “Pour l’exemple”. “Il faut arrêter de penser que lorsqu’on commet des violences sexuelles, on reste impuni”, nous dit-on encore. De futurs candidats à des élections qui seraient auteurs de violences “prennent la place des personnes bienveillantes et bien élevées”. Et pour éviter cela, encore et encore, “nous nous battrons”, ajoutent-elles.
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