Efterklang bricole toujours avec aisance ses sonorités synthétiques
Des mains qui se saluent, semblent prendre la parole, se frôlent : la pochette colorée du nouvel album d’Efterklang souligne ses intentions. Panser les blessures d’une pop toujours alternative et mélodique, soustraite à l’agressivité du monde...
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Des mains qui se saluent, semblent prendre la parole, se frôlent : la pochette colorée du nouvel album d’Efterklang souligne ses intentions. Panser les blessures d’une pop toujours alternative et mélodique, soustraite à l’agressivité du monde jusqu’à former un cocon dont les fines parois ne dissimulent guère la tourmente des sentiments – le mot, employé au singulier (et en français), offre d’ailleurs son titre à l’une des neuf pistes.
Si Balancing Stones et To a New Day boostent le tempo façon power pop, le format ballade domine avec Getting Reminders (doté de l’intervention de Zach Condon, alias Beirut, à la trompette) ou Animated Heart, sans omettre le sens du bricolage recherché du groupe danois.
Une démonstration pop de cinq minutes portée par de superbes cordes
Bénéficiant du retour inespéré de son cofondateur Rune Mølgaard (après un passage chez les mormons !), s’offrant la dextérité de musicien·nes tel·les que le multi-instrumentiste Hector Tosta ou la violoncelliste guatémaltèque Mabe Fratti, Efterklang cultive des riffs ultra-noisy ou des sonorités synthétiques. En son cœur, une démonstration pop de cinq minutes portée par de superbes cordes et la voix de Casper Clausen, résonnant dans le creux de l’oreille.
Travaillé à l’Auto-Tune, Leave It All Behind poursuit cette quête de douceur et de vulnérabilité assumées. Qui font partie des choses que nous avons en commun, comme l’annonce le titre d’un disque aussi fédérateur pour son auditoire que pour les artistes qui l’ont confectionné, fort·es de leur amitié pérenne.
Things We Have in Common (City Slang/PIAS). Sortie le 27 septembre. En concert à l’Alhambra, Paris, le 29 janvier 2025.