Elie Semoun (L'Incroyable embouteillage) : "Je me suis détesté...", ce sentiment de son personnage qu'il a vécu

Comment vous êtes-vous retrouvé au casting de cette fiction chorale ?ELIE SEMOUN : Avec David Charhon, ça fait quinze ans qu'on est amis. Depuis Cyprien, je rêvais de retravailler sous sa direction. Quand il m'a parlé de L'Incroyable Embouteillage,...

Elie Semoun (L'Incroyable embouteillage) : "Je me suis détesté...", ce sentiment de son personnage qu'il a vécu

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Comment vous êtes-vous retrouvé au casting de cette fiction chorale ?

ELIE SEMOUN : Avec David Charhon, ça fait quinze ans qu'on est amis. Depuis Cyprien, je rêvais de retravailler sous sa direction. Quand il m'a parlé de L'Incroyable Embouteillage, ça m'a emballé. Un film à sketches est un genre à part entière. Situer toute l'action sur une départementale où se croisent autant de personnages, j'ai trouvé le concept hyper fort.

Quels souvenirs gardez-vous de vos départs en vacances, enfant ?

Je n'ai que de bons souvenirs. On allait de Paris en Espagne en voiture. J'étais derrière avec mon frère et ma sœur. On n'avait pas de ceinture, pas de clim', mon père fumait au volant... Ça ressemblait à une vraie aventure.

Vous incarnez Jean-Étienne, un homme maladivement jaloux. Avez-vous déjà éprouvé ce sentiment ?

Oui, et je me suis détesté pendant cette période. J'étais avec une fille, j'avais des doutes et j'avais raison d'en avoir. Ça a généré des émotions que je ne connaissais pas, ça m'a mis dans une grande fragilité. La jalousie peut faire faire des choses dégueulasses. Ça n'a rien de glorieux. Je ne veux pas revivre ça.

Cela vous a-t-il servi pour interpréter Jean-Étienne ?

Pas vraiment... J'ai essayé de grossir le trait, mais pas trop non plus. Sur scène, on peut davantage pousser les curseurs. Là, il fallait un peu plus retenir les chevaux, même si on est dans le registre du burlesque.

Par rapport à vos débuts, estimez-vous que l'écriture, quand il s'agit d'humour, subit plus de censure aujourd'hui ?

L'époque est troublante pour un créateur. Il y a plein de choses qu'on ne peut plus dire. Il m'arrive parfois de m'autocensurer. Mais c'est comme les relations hommes-femmes, on est dans les extrêmes. Tout peut très vite être mal interprété. Sans doute faut-il en passer par là pour revenir à des relations plus équilibrées.

Vous êtes-vous demandé ce que serait devenu Dieudonné si vos routes ne s'étaient pas séparées ?

C'est lui qui a coupé les ponts. Dommage... Ce serait sûrement devenu un mec bien. Il aurait continué à bosser, ça aurait été un artiste de génie. À un moment, j'ai eu des velléités de renouer. Mais depuis qu'il se pavane à Auschwitz avec Francis Lalanne, je suis définitivement vacciné.

L'incroyable embouteillage © ©LEA GHIRARDOTTI / R-LINES PRODUCTIONS / M6 L'incroyable embouteillage © ©LEA GHIRARDOTTI / R-LINES PRODUCTIONS / M6 L'incroyable embouteillage © ©LEA GHIRARDOTTI / R-LINES PRODUCTIONS / M6