Élisabeth Borne explique son Covid: "c'était angoissant"

POLITIQUE - “C’était angoissant. Vous avez l’impression que tout votre corps se détraque”, révèle la ministre du Travail au Parisien, dans une entrevue publiée ce vendredi 26 mars 2021. Élisabeth Borne, testée positive au variant sud-africain dimanche...

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Elisabeth Borne, ministre du Travail, a été contaminé par le variant sud-africain. Paris, le 12 novembre 2020. (Ludovic MARIN / various sources / AFP)

POLITIQUE - “C’était angoissant. Vous avez l’impression que tout votre corps se détraque”, révèle la ministre du Travail au Parisien, dans une entrevue publiée ce vendredi 26 mars 2021. Élisabeth Borne, testée positive au variant sud-africain dimanche 14 mars, a dû être hospitalisée plusieurs jours. Une expérience dont elle sort “encore affaiblie”, avoue la ministre.

Si elle dit aller “mieux” aujourd’hui, l’ancienne ministre de l’Écologie a traversé une rude période. Elle dit avoir eu “l’impression de cumuler plusieurs maladies” et s’est même vu “administrer ponctuellement de l’oxygène”.

Deux jours après avoir été déclarée positive, les symptômes commencent à se manifester. “Je n’arrivais plus à m’alimenter ni à boire”, dit-elle. Jeudi 18 mars, elle décide alors de faire des examens à l’hôpital. Après quoi, “les médecins ont décidé de me garder sous surveillance”, rapporte la ministre.

“Je ne comprends pas où je l’ai attrapé”

Cette contamination au Covid-19, elle ne parvient pas à l’expliquer. “J’ai eu le variant sud-africain, qui est peu présent en Île-de-France. Je ne comprends pas où je l’ai attrapé car je fais très attention au quotidien. Je mets du gel et porte le masque en permanence et privilégie toujours les visioconférences”, affirme-t-elle.

Malgré un dénouement positif, le virus laisse des séquelles. “Je me sens affaiblie. Ma capacité respiratoire doit encore se rétablir complètement. Pourtant, je suis quelqu’un de sportif et je mène une vie saine”, souligne-t-elle.

C’est aussi l’une des raisons qui la font expliquer son expérience. “Peut-être certains ont l’impression qu’on leur répète les mêmes messages depuis un an, mais tout le monde doit être conscient que c’est terrible, cette maladie. C’est pour cela que j’ai décidé de témoigner”, dit-elle.

Saluant des soignants “admirables d’attention, d’humanité”, qui sont “sur le pont depuis un an”, Élisabeth Borne estime que “si on n’a pas envie spontanément de respecter les gestes barrière, il faut le faire au moins pour eux” car “ils sont fatigués”.

Questionnée sur la récente hospitalisation de sa collègue, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, Elisabeth Borne affirme “je pense à elle et à tous les Français qui luttent en ce moment contre le virus. Ministres, nous sommes touchés comme les autres par cette troisième vague.

Roselyne Bachelot est hospitalisée depuis ce mercredi 23 mars. Via une annonce fait sur son compte twitter, ce jeudi 25 mars, la ministre explique être sous traitement “d’oxygénothérapie renforcée”. 

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