Elles expliquent les pires phrases de rupture qu'elles ont entendues
COUPLE - Il y a le classique “c’est pas toi, c’est moi”, l’insupportable “je veux reprendre ma liberté” ou le sempiternel “je ne suis pas prêt à m’engager”. Bien souvent, nos ex-partenaires usent des mêmes artifices et discours types pour nous larguer en...
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COUPLE - Il y a le classique “c’est pas toi, c’est moi”, l’insupportable “je veux reprendre ma liberté” ou le sempiternel “je ne suis pas prêt à m’engager”. Bien souvent, nos ex-partenaires usent des mêmes artifices et discours types pour nous larguer en beauté. Et puis, dans certains cas, ils et elles innovent. Nous font grâce d’une phrase rocambolesque qui restera dans les annales comme la sortie la plus improbable à laquelle on ait eu droit.
Des mots qui peuvent faire mal sur le moment, mais ne sont que de raisons de se féliciter plus tard d’avoir échappé à gâcher davantage de temps, d’énergie et d’attention à destination d’une âme aussi douteuse. Pour notre plus grand plaisir, et pour montrer aux autres que ce genre d’énergumènes est à ne pas regretter, 5 femmes nous ont confié la réplique qui, avec du recul, les fait encore halluciner. Savourez plutôt.
Manon, 31 ans : “Il aurait aimé avoir la chance de m’aimer”
“Je venais de débarquer à Paris pour mes études, j’avais 19 ans et j’arrivais tout droit d’une petite ville de province. Là-bas, quand on couchait avec quelqu’un, on s’attendait le lendemain à un minimum d’engagement. Ou en tout cas, au moins à quelques rencards, histoire de savoir si on avait envie d’aller plus loin ou pas. Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris à mes dépens qu’à la capitale, la coutume était toute autre.
Le jour de la rentée, j’ai rencontré un Parisien adepte de t-shirts à col V, cheveux gominés et chaussures pointues - l’extrême opposé du style des montagnards que j’avais l’habitude de côtoyer - et j’ai craqué. Certainement parce qu’il ne ressemblait à aucun des mes anciens copains. Bien sûr, je me suis fait une tonne de films après notre 1ère nuit. Lui, était plutôt dans l’optique de se taper toute la promo. Mais il m’a quand même baladée assez longtemps pour que je m’accroche.
Quand je lui ai demandé de clarifier la situation, lui lâchant un ultimatum après un cours en essayant de sauver le peu de dignité qui me restait, il m’a lancé, droit dans ses bottes : ‘Tu sais, tu es une fille bien. Et j’aurais aimé avoir la chance de t’aimer. Au revoir, Manon’. Puis il est parti sous la pluie dans un élan hyper dramatique façon fin de film romantique, alors qu’il allait juste se chercher un panini au fromage au snack du coin.
12 ans plus tard, j’en ris encore. De sa punchline de lover à deux balles, comme de ma fixette sur le 1er type douché au parfum Bleu de Chanel qui croisait mon chemin”.
Tina, 27 ans : “Il m’a cité une réplique d’OSS 117”
“On s’est rencontré sur Tinder alors que je rentrais de 3 ans d’expatriation à Londres. Il y avait vécu aussi, et avait l’air plutôt sympa. Il était celui qui relançait toujours la conversation, m’envoyait des pavés, insistait pour qu’on se voie. J’y suis allée un peu par hasard, je devais écrire sur un bar qui venait d’ouvrir - je suis journaliste - et je me suis dit que j’allais faire d’une pierre deux coups. Je ne m’attendais pas à grand-chose et en fait, il m’a surprise, en bien.
On s’est fréquenté pendant 3 mois, à raison de 3 à 4 fois par semaine. Il y avait pas mal de trucs qui me dérangeaient chez lui - notamment son humour, que je trouvais terriblement nul, dans le sens gênant et irrespectueux - mais je me suis laissée convaincre car j’étais dans une période de ma vie où j’avais un besoin fou d’être rassurée. Et ça passait, à l’époque, obligatoirement par le regard et l’approbation d’un mec.
Un soir, sans crier gare, alors qu’on avait des plans pour mon anniversaire la semaine d’après, il a arrêté toute communication. Pendant 48 heures, j’ai cherché à savoir ce qui se tramait, il m’a brièvement répondu qu’il avait ‘beaucoup de travail et devait se concentrer là-dessus’. Je le sentais arriver gros comme une maison, et ça n’a pas loupé. Quelques jours après son silence radio, j’ai eu droit à un roman sur Messenger m’expliquant qu’il devait partir en voyage pendant un an, qu’il ne s’intéressait finalement pas à moi, qu’on devait arrêter de se voir.
Un revirement de situation assez frustrant que j’ai voulu confronter dans le monde réel. Il a refusé, prétextant que ‘c’était comme ça et pas autrement’. Je lui ai dit qu’au moins, il m’épargnait le regret et le manque, puisqu’il me prouvait qu’il était juste un con. Il m’a répondu : ‘D’accord, faisons comme ça’, qui est une réplique de Jean Dujardin dans OSS 117 ! (rires)
J’ai très vite tourné la page, mais son indifférence et sa capacité à changer complètement de comportement m’a laissée sans voix. Evidemment, il n’avait jamais prévu de partir à l’étranger, et m’a recontactée 4 mois plus tard l’air de rien.”
Aurélie, 37 ans : “Il m’a dit que notre histoire était émotionnelle, pas sexuelle”
“J’avais 33 ans, je sortais avec cette personne depuis quelques mois. On se connaissait du lycée et on avait rapidement officialisé notre relation. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, on était très amoureux, jusqu’à ce que j’obtienne un poste dans une ville à 300 km de chez nous. C’était un job bien payé dans l’édition, ça me faisait rêver. Après quelques jours de réflexion, j’ai accepté. Lui était content pour moi, même s’il m’avait mentionné à plusieurs reprises que la distance lui ‘ferait bizarre’.
Après quasi 6 mois à fonctionner comme ça - en se retrouvant les week-ends dans son appartement ou le mien - je suis tombée sur une conversation dans son téléphone. Un échange avec peu de mots mais pas mal de photos. De sa bite, pour appeler un chat un chat. En face, l’interlocutrice répondait avec différents angles de prise de vue. A quatre pattes, dans la salle de bain, sur le lit... Avec le recul, je me dis qu’elle a dû s’ennuyer de ne recevoir que des clichés de pénis en érection quand elle, mettait clairement plus de cœur à l’ouvrage. Mais bref.
Quand je lui ai montré les messages, j’étais très en colère. Je lui criais dessus, je pleurais, je lui hurlais le classique mais sincère ‘comment tu as pu me faire ça ?!’ Il est resté calme, a tenté de m’asseoir sur le lit et m’a expliqué le plus tranquillement possible : ‘Tu sais, notre histoire à nous est beaucoup plus émotionnelle que sexuelle. Du coup, c’est pas vraiment de la tromperie. Tu devrais pas te mettre dans un état pareil.’ Je m’étonne encore d’avoir réussi à me retenir de lui cracher dessus à ce moment précis”.
Louison, 35 ans : “Il m’a dit qu’il ne voulait plus sortir avec des jolies filles”
“Je savais que cette ‘relation’ ne mènerait pas à quelque chose de sérieux, mais j’avais envie de me changer les idées. Au début, c’était seulement un jeu. On travaillait à quelques bureaux d’écart dans un grand open space, et on se fixait dès qu’on en avait l’occasion. Le moindre déplacement était une excuse pour passer juste à côté de son bureau et attirer son regard sans que je ne daigne le lui rendre. La tension était excitante, presque une raison de venir le matin.
Le soir de la fête de Noël, on est passé du eye contact au contact tout court. On s’est embrassé comme des ados derrière un mur. Je n’étais pas trop sûre que ce soit une bonne idée, mais j’y suis allée. Pendant quelques jours, le désir nous faisait frémir dès qu’on se croisait à la machine à café. On a fini par coucher ensemble après des verres post-boulot. Au petit matin, il était assez câlin dans le lit, on se dévorait des yeux en silence. Il m’a murmuré à l’oreille : ‘T’es belle. Vraiment belle’. J’avais certainement la gueule en vrac après la cuite de la veille mais je préférais le croire.
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