Elyon se questionne-t-il sur la création d’un concept artistique ?
Depuis son départ “Nouvelle école”, l’artiste Elyon démontre une créativité sans précédent. Après avoir présenté son titre “Ouverture”, il dévoile le morceau “Ne m’aimez pas”. Ce dernier maintient un style qui oscille entre le rock et le rap,...
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Depuis son départ “Nouvelle école”, l’artiste Elyon démontre une créativité sans précédent. Après avoir présenté son titre “Ouverture”, il dévoile le morceau “Ne m’aimez pas”. Ce dernier maintient un style qui oscille entre le rock et le rap, s’inspirant de la trajectoire d’Eminem, pionnier de ce genre depuis son 1er album avec le single “Rock bottom”. D’autres compositions telles que “Beautiful” ou “Berzerk” ont suivi, contribuant à l’exploration de ce style.
Se questionne-t-il sur la création d’un concept artistique ?
La prédominance du morceau “Ouverture”, antérieur à “Ne m’aimez pas”, suggère le début d’un album scénarisé, évoquant le concept artistique perfectionné par Ghostface Killah dans son album “36 seasons“. Au cœur de “Ne m’aimez pas”, l’artiste relate la conclusion d’une histoire d’amour passionnelle désormais révolue. Une spécialisation dans ce domaine pourrait-il être envisagée, à l’instar du “Hrtbrk” boy, Kaza ?
La composition instrumentale de la chanson est l’œuvre d’Elyon, de Clément Artig, et de Loubenski. Clément Artig, ingénieur du son au studio Noble Art, est reconnu pour sa collaboration avec Sean, notamment sur les titres “Pourquoi moi ?” ou “Les oiseaux tombent du ciel“. Loubenski, également connu sous le nom de Clément Loubens, est particulièrement loué pour ses collaborations avec Nekfeu sur tous ses albums depuis “Feu“. La composition, mêlant instruments authentiques et rythmique rap, fournit un support à la voix langoureuse et douloureuse d’Elyon, établissant ainsi les bases de son storytelling.
En ce qui concerne l’aspect visuel, une fois de plus, c’est Elyon qui orchestre l’ensemble. L’artiste a pris en main tous les aspects de la production. Le visuel, minimaliste et réalisé sur fond rouge, s’inscrit dans la lignée des pochettes de “Ouverture” et “Ne m’aimez pas“. À l’image du “Rouge” de la trilogie cinématographique de Kieslowski, il évoque la passion et la fureur.