Emmanuel Macron en Seine-Saint-Denis pour défendre le plan “1 jeune, 1 solution”
POLITIQUE - Comme annoncé vendredi par l’Élysée, Emmanuel Macron se rendra ce lundi 1er mars à Stains, en Seine-Saint-Denis, pour promouvoir la plateforme “1jeune1solution” et l’engagement des entreprises en faveur des jeunes, particulièrement...
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POLITIQUE - Comme annoncé vendredi par l’Élysée, Emmanuel Macron se rendra ce lundi 1er mars à Stains, en Seine-Saint-Denis, pour promouvoir la plateforme “1jeune1solution” et l’engagement des entreprises en faveur des jeunes, particulièrement touchés par les conséquences sociales de l’épidémie de covid-19.
Ce déplacement prend place dans le cadre de “l’agenda Égalité des chances” que décline le chef de l’État ces dernières semaines afin de tenter de réduire les inégalités et d’enrichir le bilan social de son quinquennat.
Quel bilan pour le plan “1 jeune, 1 solution”?
Ce lundi, Emmanuel Macron va inaugurer L’Industreet, un nouveau campus de 11.000 m2, financé par la Fondation Total, dont l’objectif est de former des jeunes de 18 à 25 ans avec ou sans qualification à des métiers industriels. Sur place, il échangera avec des jeunes, des formateurs et des chefs d’entreprise participant à l’initiative “Les entreprises s’engagent”, créée en 2018 et qui rassemble aujourd’hui 7000 sociétés.
Le président de la République sera accompagné d’Élisabeth Borne, ministre du Travail, et de Sarah El Hairy, secrétaire d’État à la Jeunesse. Il fera aussi un état des lieux du plan “1 jeune, 1 solution”, lancé en juillet 2020 dans le cadre du plan de relance pour proposer à chaque jeune une solution adaptée à sa situation, selon l’Élysée. Il propose environ 100.000 offres d’emploi et mettra en ligne, à partir de lundi, des propositions de stages, selon l’Élysée.
Cette plateforme ouvrira aussi en avril un “simulateur” qui permettra à chaque jeune de savoir à quels dispositifs d’aides il peut avoir accès.
Ce déplacement sera le troisième consacré aux jeunes par Emmanuel Macron depuis le début de l’année, après celui à l’université de Saclay, où il avait notamment annoncé que tous les étudiants auraient accès à deux repas par jour à un euro, et celui à Nantes, où il avait entrouvert la voie d’accès à de prestigieuses écoles de l’administration, comme l’ENA, à des jeunes d’origine modeste.
La question de la jeunesse est arrivée sur les radars politiques
De nombreuses initiatives politiques en direction des jeunes, très durement touchés donc par les répercussions de la crise sanitaire, ont vu le jour ces dernières semaines.
Ce dimanche 28 février, la présidente (Libres!) de la région Île-de-France Valérie Pécresse a par exemple annoncé la création ce lundi également d’un “revenu jeunes actifs” destiné à aider financièrement les jeunes sans emploi qui se lanceraient dans une formation professionnelle. Elle a ajouté à cela un geste important de la région en direction de ceux qui passent le permis de conduire.
Dans la même veine, les élus écologistes de la métropole lyonnaise vont prochainement expérimenter un système de “RSA jeunes”, visant là encore à aider les 18-25 ans sortis du système scolaire et privés des autres dispositifs d’aides sociales. Allant dans le sens inverse de la ligne voulue par le gouvernement, qui rejette l’idée de telles mesures, ce système pourrait commencer à être employé dès le mois de juin s’il est approuvé par la majorité en place dans l’agglomération rhodanienne. La preuve en tout cas que le mal-être de la jeunesse française est arrivé à l’agenda d’une partie de la classe politique.
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